Chez Cézanne, pour une escapade provençale à dix minutes de la capitale

Cézanne est un concept multiple : un restaurant d’abord, aux touches provençales et méditerranéennes, un lieu de repos avec une piscine extérieure et quatre chambres d’hôte, pour prolonger le plaisir. Ouvert le 28 août dernier à Dbayé, le complexe Cézanne, d'une superficie de 1 400 m², est le petit dernier de la famille Yazbeck, connue pour les restaurants SUD et La Petite Table, qui a fermé.

« Je voulais trouver quelque chose dans cette région, car il y existe une forte demande afin d’éviter que les clients doivent se déplacer jusqu’à Beyrouth », explique la cogérante Rita Yazbeck. C’est surtout cette vieille bâtisse de 200 ans qui l’a inspirée : « Quand on a une telle opportunité, il faut la saisir, alors nous avons directement loué la maison pour dix ans en février dernier, puis nous avons fait des travaux pour la transformer. »

Quatre chambres sont proposées, pour une nuitée à 200 dollars. Photo DR

Cézanne propose « la cuisine que j’aime, celle avec laquelle j’ai grandi. J’ai créé le menu et je me suis tout autorisée. On trouve donc de la bouillabaisse de Marseille, mais aussi du tarama, du ceviche, des salades, puis des escargots et de la viande. Tout y est », explique Rita Yazbeck. Le restaurant peut accueillir 140 couverts, dont la moitié en extérieur. Le ticket moyen tourne autour de 60 dollars, tandis que la nuitée est de 200 dollars. Personnalisée, chaque chambre fait environ 25 m².

« Nous sommes ouverts de 8h à 1h. Nous voulons que les gens profitent toute la journée autour d’un repas, de la piscine et, s’ils le souhaitent, dorment sur place. On est proches de Beyrouth, mais au calme », dit-elle.

Une affaire de famille

Rita Yazbeck aime « tout ce qui tourne autour de l’hospitalité ». Elle a en effet commencé ses études avec une licence en gestion hôtelière en 2012, avant de se tourner vers la restauration et de faire la grande école Ducasse à Paris en 2014, avant de revenir à Beyrouth deux ans plus tard. Si avant la crise elle se voyait toutefois rentrer à Paris pour ouvrir un restaurant libanais, « quand j’ai vu ce que le Liban était en train de traverser, j’ai voulu rester. SUD, que j’ai ouvert en parallèle de mes études avec mon frère en 2012, fonctionnait très bien, malgré la crise, donc cela m’a donné de l’espoir, et j’ai continué mes recherches d’un lieu à Beyrouth ».

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C’est ainsi que Cézanne est né. « C’est un mélange parfait entre l'hôtellerie et la restauration. » Chez les Yazbeck, tout se fait en famille. SUD déjà, où « mes parents travaillent » également. Puis, Cézanne, dans lequel Rita Yazbeck et son frère Michel ont investi, avec Raymond Farhat, un partenaire de longue date de la famille Yazbeck, pour un total d’un million et demi de dollars, partagé en parts égales.

Mais les aventures des Yazbeck ne s’arrêteront certainement pas là. « Pour l’instant, nous n’avons pas d’idées, mais j’aime transformer un lieu exceptionnel en un restaurant ou des chambres d’hôte. Si j’en trouve un nouveau, j’y investirai », affirme-t-elle.

Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a aucune vocation promotionnelle.