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Culture - Entretien Express

Amin Maalouf à L'OLJ : « Je fais partie de la famille de tous les Libanais qui se réjouissent de ce qui m’arrive»

« Ce que font certains fils du Liban dans le reste du monde inspire de la joie au pays » dit le nouveau Secrétaire perpétuel de l'Académie française. 

Amin Maalouf à L'OLJ : « Je fais partie de la famille de tous les Libanais qui se réjouissent de ce qui m’arrive»

Amin Maalouf à l'Académie française. Photo Joséphine Hobeika

Jeudi 28 septembre, le romancier et académicien Amin Maalouf a été élu Secrétaire perpétuel de l’Académie française. Après un point presse intense et stimulant autour de ce moment historique émouvant, et malgré un agenda aux échéances millimétrées, le romancier franco-libanais a accepté volontiers de répondre à L’Orient-Le Jour.

Que ressentez-vous face à l’engouement de tous les Libanais qui partagent la joie de votre succès ?

 La joie du Liban me rend joyeux moi-même. Le Liban traverse une période difficile, et tous ceux qui l’aiment, comme c’est mon cas évidemment, voudraient le voir remonter la pente, retrouver son rôle dans le monde, et je pense qu’en attendant que cela se produise, ce que font certains fils du Liban dans le reste du monde inspire de la joie au pays. Les gens ont le sentiment que nous sommes un peu de la famille, et ils ont raison de le sentir. Je pense qu’à des moments pareils, je fais partie de la famille de tous les Libanais qui se réjouissent de ce qui m’arrive.

Portrait

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Lorsque vous étiez enfant, l’Académie française était-elle déjà un symbole très fort pour vous ?

Quand j’étais enfant, pas vraiment, mais quand je me suis mis à écrire, j’ai commencé à m’intéresser à l’Académie de plus en plus ; et puis le jour où j'y suis entré, c’est devenu une passion pour moi, son fonctionnement, son histoire. C’est une institution qui n’a pas beaucoup d’équivalents dans le monde, elle a 400 ans : il n’y a pratiquement pas d’institution dans le monde qui ait non seulement la même qualité mais aussi la même histoire, le même prestige culturel. Je serais heureux de maintenir le prestige de cette superbe institution, et je pense qu’elle a autant de raisons d’être aujourd’hui qu’il y a 400 ans, quand elle a été fondée par le Cardinal de Richelieu.

Donnerez-vous une importance particulière à la francophonie ?

Certainement, et c’est déjà le cas : l’Académie française s’intéresse déjà beaucoup à ces questions, et notamment à tout ce qui se passe dans le monde francophone, et cela continuera avec moi. 

Jeudi 28 septembre, le romancier et académicien Amin Maalouf a été élu Secrétaire perpétuel de l’Académie française. Après un point presse intense et stimulant autour de ce moment historique émouvant, et malgré un agenda aux échéances millimétrées, le romancier franco-libanais a accepté volontiers de répondre à L’Orient-Le Jour.Que ressentez-vous face à l’engouement de...
commentaires (7)

Je demande à la rédaction du journal de ne pas poster les commentaires des lecteurs pleins de fautes d’orthographe et de français surtout quand il s’agit de commenter la nomination du secrétaire perpétuel de l’Académie Française.

Antoine Ferjane

15 h 59, le 30 septembre 2023

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • Je demande à la rédaction du journal de ne pas poster les commentaires des lecteurs pleins de fautes d’orthographe et de français surtout quand il s’agit de commenter la nomination du secrétaire perpétuel de l’Académie Française.

    Antoine Ferjane

    15 h 59, le 30 septembre 2023

  • Lire les ouvrages et les Romans immortels d'Amin Maalouf me donne l'impression qu'il exprime tous ce que nous avons vécu et que nous vivons encore, depuis les années 1970 et jusqu'à présent. Et pas que, tous ce à quoi en pense, souvent sans même son rendre conte. Le 28 Septembre a couronner un parcour inégalé, et c'est une honneur de partager cette joie.

    Sarkis Dina

    12 h 57, le 30 septembre 2023

  • C'était en 1970 ou un peu avant. Nous faisions une journée de discussion dans une organisation étudiante dont j'ai oublié le nom. On avait décidé en fin de matinée qu'après le repas chacun ferait une proposition pour définir la ligne politique de l'organisation. Au retour il y avait beaucoup d'absents. On a attendu. Puis Amin Maalouf a dit que ceux qui se sont attardés à table «ne tenaient pas à leur ligne». Plus d'un demi siècle plus tard, je me rappelle encore de cette petite phrase savoureuse.

    Karim JBEILI

    03 h 06, le 30 septembre 2023

  • Quelle immense fierté ! Bravo et merci !

    K1000

    00 h 34, le 30 septembre 2023

  • Comme à chaque fois qu'un libanais se détache du lot... "Il ferait peut être un bon président ?". Yallah, je plaisante. Quand on a rien à l'intérieur, il faut chercher à l'extérieur. Notre trop fameuse diaspora répartie autour du globe pourrait bien servir à autre chose que quelques millions de dollars en juillet/août/septembre !

    Ca va mieux en le disant

    14 h 52, le 29 septembre 2023

  • UN GRAND HOMME. IL FAIT L,HONNEUR DE SON PAYS. SINCERES FELICITATIONS GRAND IMMORTEL.

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 51, le 29 septembre 2023

  • Ayayayaaa... plus moyen de faire des zerreurs dans le français de naux commentaires sans se faire grondé... Mabrouk Amin Maalouf!!!

    Wlek Sanferlou

    12 h 47, le 29 septembre 2023

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