Apres la polémique survenue le 22 septembre, un programme sur « l'inclusivité », mené en collaboration entre le ministère de l'Éducation et l'organisation Hardwired Global et accusé de vouloir l’intégration des migrants syriens au Liban, a finalement été suspendu à la demande de cette ONG, a annoncé le ministère dans un communiqué.
L'organisation a justifié cette demande par sa volonté « prévenir tout préjudice éventuel pour les enseignants impliqués dans le projet ».
Certains Libanais ont estimé que la session de formation sur « l’inclusivité » constituait une tentative d’intégration des migrants syriens dans les écoles publiques libanaises. Des internautes ont même accusé l'ONG de jouer un rôle dans la gestion des réfugiés syriens au Liban.
Le ministère de l’Éducation n’avait pas tardé à réfuter cette interprétation pour mettre fin à la polémique, assurant que les informations qui ont circulé au sujet des sessions de formation concernées étaient « incorrectes » et que « le projet n'avait aucun lien avec l'intégration des étudiants syriens avec les Libanais ».
Dans son communiqué de jeudi, le ministère a également dénoncé « les campagnes de diffamation et de calomnie sans fondement visant le ministre de l'Education », ainsi que « la directrice de l'Orientation et de la guidance, et le directeur général de l'Éducation (...), qui déploient des efforts pour s'assurer que les détails des projets sont conformes à la vision du ministère, et refusent tout ce qui contrevient aux lois libanaises conformément aux instructions du ministre ».
Le communiqué a également appelé « tout le monde à s'éloigner des informations fabriquées de toutes pièces et à se rassembler pour sauver l'année scolaire ».
Contactée par L'Orient-Le Jour, une source proche de l'ONG explique que « les professeurs travaillant pour l'organisation ont été victimes au cours de cette semaine d'une campagne de diffamation. Leurs photos ont été publiées en masse sur les réseaux sociaux accompagnées de fausses rumeurs concernant de prétendues affiliations politiques, les accusant de travailler pour des agendas étrangers ».
Contacté par L'Orient-Le Jour, le ministère de l'Education n'était pas disponible dans l'immédiat pour s'exprimer sur le sujet.
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