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Sport - Ligue des champions

Bellingham, nouveau sauveur du Real Madrid

Face à la défense héroïque de l’Union Berlin, les Madrilènes ont dû attendre les ultimes instants et un nouveau but du milieu anglais pour empocher la victoire (1-0), mercredi sur la pelouse du Santiago-Bernabeu.

Jude Bellingham célébrant son but décisif inscrit lors du premier match de poules de la Ligue des champions entre le Real Madrid et l’Union Berlin au stade Santiago-Bernabeu. Thomas Coex/AFP

Encore et toujours, Bellingham ! Le prodige anglais a délivré le Real Madrid à la 94e minute mercredi contre les néophytes de l’Union Berlin (1-0) lors de la première journée de Ligue des champions, mercredi au Santiago-Bernabeu.

Les Merengues prennent ainsi la tête du groupe C, en attendant la rencontre entre Braga et Naples en soirée. Recruté pour 103 millions d’euros à Dortmund cet été et déjà auteur de cinq buts en cinq matches de championnat, l’international anglais a surgi dans le temps additionnel (90e+4) pour pousser le ballon dans le but adverse à la suite d’une énième frappe contrée par la défense berlinoise, héroïque jusqu’ici.

« Ce n’était pas mon plus beau but », a reconnu Bellingham après le match au micro de Movistar. Un constat partagé par l’entraîneur de l’Union Berlin Urs Fischer. « Le but était facile à mettre. Il y a eu un effet ping-pong et c’est retombé sur Bellingham. Il a eu de la chance que le ballon lui revienne dans les pieds. »

De la chance, les hommes de Carlo Ancelotti en ont eu besoin pour réussir à faire tomber le mur de Berlin. Car avant que la délivrance ne vienne encore de Jude Bellingham, à qui tout sourit en ce début de saison, ils ont buté pendant toute la rencontre sur une défense allemande compacte emmenée par l’ancienne légende de la Juventus Leonardo Bonucci. 

Acculé dans sa moitié de terrain, l’Union a longtemps cru à l’exploit grâce à son gardien danois Frederik Ronnow, qui a écœuré les attaquants madrilènes avec 8 parades décisives. « Il ne manquait qu’une minute pour empocher un point, je suis donc déçu. D’un autre côté, je suis fier du résultat de mon équipe », a affirmé le coach suisse Urs Fischer en conférence de presse.

Écart abyssal

Au coup d’envoi, il était pourtant difficile d’imaginer un plus grand écart que celui entre le Real Madrid, qui détient le record de sacres en Ligue des champions avec 14 titres, et l’Union Berlin, ancien club de l’Allemagne de l’Est et novice dans la compétition reine du foot européen.  Encore en D2 allemande il y a quatre ans, les Berlinois ont gravi les échelons du football européen pour se présenter sur la pelouse du Bernabeu mercredi avec la volonté de créer la surprise.

Gonflés à bloc par leurs supporters, venus en nombre dans la capitale espagnole, les Allemands se sont même procuré la première occasion du match. Dès la deuxième minute, Antonio Rüdiger a dû s’interposer devant Behrens pour contrer sa reprise. Puis, plus rien, ou presque, côté allemand, où l’on s’est contenté de repousser les assauts madrilènes. Mais quand ils ne butaient pas sur un pied ou une cuisse berlinois, les Merengues ont manqué de justesse dans le dernier geste, à l’image de Joselu de la tête (3e, 6e, 24e).

Les joueurs de l’Union ont fait le dos rond en espérant que l’orage passe et sont rentrés aux vestiaires en tenant tête au Real, sous les acclamations de leurs supporters. Ils ont résisté toute la seconde mi-temps, malgré la domination outrageuse des Espagnols, repoussant les tentatives de Joselu, encore maladroit (55e, 66e, 78e), de Rodrygo (51e, 54e, 86e) et de Modric (69e). Les Madrilènes ont touché deux fois les montants, avant que Bellingham, bien placé dans la surface, fasse imploser son nouveau jardin avec son sixième but de la saison, le premier en C1, offrant les trois points à son équipe.

« Le fait de marquer à la dernière minute illustre l’esprit de ce maillot : ne pas baisser les bras », a salué Carlo Ancelotti devant la presse, notant que sa pépite britannique avait « d’énormes qualités » mais aussi « de la chance ». « Normalement, je suis un garçon timide, mais je me suis adapté plus vite que ce que je pensais », a avoué l’international anglais de 20 ans sur Movistar+, espérant que « cette série se poursuive ».

Déjà adopté par ses supporters, qui ont accompagné sa sortie en chantant Hey Jude des Beatles, Bellingham continue de porter le Real sur ses épaules et veut désormais marquer de son empreinte le derby madrilène de dimanche face à l’Atlético Madrid.

Encore et toujours, Bellingham ! Le prodige anglais a délivré le Real Madrid à la 94e minute mercredi contre les néophytes de l’Union Berlin (1-0) lors de la première journée de Ligue des champions, mercredi au Santiago-Bernabeu.

Les Merengues prennent ainsi la tête du groupe C, en attendant la rencontre entre Braga et Naples en soirée....
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