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Moyen-Orient - ÉCLAIRAGE

Iran : malgré l’échange de prisonniers américains, l’accord nucléaire semble lointain

Washington et Téhéran privilégient la désescalade sans engager de négociations directes, pourtant nécessaires à toute entente sur l’épineux sujet de l'atome.

Iran : malgré l’échange de prisonniers américains, l’accord nucléaire semble lointain

Le président iranien Ebrahim Raïssi s’adressant à la 78e Assemblée générale des Nations unies au siège de l'ONU, à New York, le 19 septembre courant. Angela Weiss / AFP

C’est le fruit de négociations de plusieurs années entre les États-Unis et l’Iran, avec le Qatar et Oman comme médiateurs. Cinq « otages » américains détenus pour espionnage par la République islamique depuis des années ont été libérés, en échange du déblocage de 6 milliards de dollars de fonds pétroliers iraniens en Corée du Sud, gelés depuis 2018, après un feu vert de Washington, et de la libération de cinq prisonniers iraniens par les États-Unis. Un signe de désescalade qui « devrait être considéré comme une première étape vers davantage d’accords entre les deux parties » sur la question du nucléaire, comme l’a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères Majed al-Ansari sur France 24. Un postulat qui ne saurait masquer la méfiance et les tensions persistantes entre les États-Unis et l’Iran. Avec une...
C’est le fruit de négociations de plusieurs années entre les États-Unis et l’Iran, avec le Qatar et Oman comme médiateurs. Cinq « otages » américains détenus pour espionnage par la République islamique depuis des années ont été libérés, en échange du déblocage de 6 milliards de dollars de fonds pétroliers iraniens en Corée du Sud, gelés depuis 2018, après un feu vert de Washington, et de la libération de cinq prisonniers iraniens par les États-Unis. Un signe de désescalade qui « devrait être considéré comme une première étape vers davantage d’accords entre les deux parties » sur la question du nucléaire, comme l’a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères Majed al-Ansari sur France 24. Un postulat qui ne saurait masquer la méfiance et les tensions...
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