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Dernières Infos - Justice

Qatargate : une eurodéputée belge perquisitionnée se dit étrangère à l'affaire

L'eurodéputée belge Marie Arena. Photo d'archives AFP

L'eurodéputée belge Marie Arena, dont le domicile bruxellois a été perquisitionné en juillet dans l'enquête dite du "Qatargate", nie toute implication dans ce scandale de corruption qui éclabousse le Parlement européen, selon des propos rapportés lundi par plusieurs journaux.

"Je n'ai rien à voir avec cette affaire" et "rien à voir avec ce qui a été trouvé chez mon fils", assure cette élue belge francophone de 56 ans. L'une des six perquisitions menées à la mi-juillet chez elle et dans son entourage avait débouché sur la découverte de 280.000 euros en espèces, au domicile de son fils, voisin du sien, selon une source proche du dossier. Mais "ça n'a rien à voir avec le Qatargate, je peux vous le dire les deux mains au feu", affirme Mme Arena, dans cet entretien accordé aux quotidiens belges Le Soir et La Libre Belgique. Elle souligne ne "pas vouloir" connaître la provenance de cet argent, qui selon elle ne vient ni du Qatar, ni du Maroc. "La seule chose que mon fils ait faite au Maroc, c'est d'aller en vacances", dit-elle. A l'exception d'"un vase sans valeur", l'eurodéputée belge assure aussi n'avoir jamais reçu le moindre cadeau du Qatar.

Le Qatar et le Maroc, qui nient fermement les faits, sont soupçonnés dans cette enquête d'avoir octroyé des versements en liquide ou des cadeaux à des eurodéputés en échange d'interventions favorables à leurs intérêts. Le 9 décembre 2022, la police belge avait mis la main, lors d'une série de perquisitions à Bruxelles, sur un total d'environ 1,5 million d'euros en petites coupures réparties dans des valises ou des sacs.

De très grosses sommes avaient notamment été retrouvées au domicile de l'eurodéputée grecque Eva Kaili et à celui de l'ancien élu italien Pier Antonio Panzeri. Tous deux comptent parmi les inculpés du dossier. Le nom de Marie Arena a rapidement été cité dans l'enquête, car elle est une proche de Pier Antonio Panzeri, ex eurodéputé (2004-2019) devenu dirigeant d'ONG à Bruxelles. Après l'éclatement du scandale, Mme Arena avait quitté le présidence de la sous-commission Droits de l'homme du Parlement européen, où M. Panzeri avait officié auparavant. Elle avait expliqué ne pas vouloir nuire au travail de cette instance.



L'eurodéputée belge Marie Arena, dont le domicile bruxellois a été perquisitionné en juillet dans l'enquête dite du "Qatargate", nie toute implication dans ce scandale de corruption qui éclabousse le Parlement européen, selon des propos rapportés lundi par plusieurs journaux.

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