Le directeur de l'un des prestataires de service de l'entreprise publique EDL Électricité du Liban, KVA (Arabian Construction Company et Khatib & Alami), et le responsable du recouvrement de la société, qui avaient été arrêtés jeudi dernier, ont été remis en liberté, « dans l'attente d'une enquête plus approfondie », a confirmé lundi une haute source judiciaire à L'Orient-Le Jour.
La même source a ajouté que le directeur de l'entreprise sera entendu mardi « concernant les violations dont il est accusé ».
Les deux responsables de KVA avaient été arrêtés, et le siège de l'entreprise mis sous scellés la semaine dernière, dans le cadre d'une affaire de falsification de compteurs. KVA est un consortium de trois sociétés spécialisées dans la gestion des services publics, qui est notamment chargé par EDL de la collecte des factures d'électricité.
Jeudi dernier, une source judiciaire avait indiqué que« la société, qui est une entreprise privée sous contrat avec le gouvernement, n'a pas rempli convenablement son rôle. Elle est aussi chargée de l'entretien des services publics appartenant à EDL, responsabilité qu'elle n'a pas respectée », a-t-on ajouté de même source.
Electricité du Liban ne fournit à ses abonnés que quelques heures d'électricité par jour en raison de ses capacités de production limitées dues à l'effondrement financier du pays. Les Libanais se retrouvent contraints de s'abonner à des générateurs privés pour s'approvisionner en courant et, depuis quelques années, de recourir aux panneaux solaires.
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