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Société - Liban

Décès d'une fillette grièvement blessée par une balle perdue début août

La petite a été blessée alors qu'elle se trouvait dans la cour de récréation d'une école à Hadath.

Décès d'une fillette grièvement blessée par une balle perdue début août

Des secouristes de la Croix-Rouge, lors d'une opération au Liban-Nord. Photo d'illustration Michel Hallak

Naya Hanna, une fillette de 7 ans, est décédée samedi, après avoir passé plusieurs semaines à l'hôpital dans un état critique, blessée par une balle perdue qui l'avait touchée à la tête alors qu'elle se trouvait dans la cour de récréation de l'école des Sœurs des Saints-Cœurs à Hadath, au sud de Beyrouth, a confirmé un proche dimanche à L'Orient-Le Jour.

L'enfant a été blessée alors que des individus non identifiés qui se trouvaient à proximité fêtaient la publication des résultats officiels du baccalauréat libanais par des tirs nourris. Le président de la municipalité de Hadath avait alors déclaré à L'Orient-Le Jour que la balle avait pénétré la tête de la fillette et s'était logée dans sa nuque. "Cette situation devient de plus en plus éprouvante. Chaque jour, nous sommes confrontés à des tirs pour célébrer des moments de joie ou de peine ou encore à des familles qui règlent leurs différends en se tirant dessus. C'en est trop", avait-t-il dit.

Dans un message posté sur X (ex-Twitter), le député Adib Abdel Massih, proche de l'élu de Zghorta Michel Moawad, a annoncé qu'il comptait présenter mercredi une proposition de loi portant le nom de Naya pour renforcer les peines encourues pour les tirs intempestifs ''à toutes occasions'', ainsi que pour criminaliser ''les propriétaires des biens d'où proviennent ce type de tirs, si les tireurs ne sont pas remis à la justice''.

Ce genre de tirs sont monnaie courante au Liban et servent à marquer divers événements. Chaque année, plusieurs incidents impliquant des balles perdues sont enregistrés dans le pays, où les armes sont peu réglementées. En avril, une balle perdue a blessé une jeune fille à Kfarchima, dans le Mont-Liban, alors qu'elle participait aux célébrations du dimanche des Rameaux.

Naya Hanna, une fillette de 7 ans, est décédée samedi, après avoir passé plusieurs semaines à l'hôpital dans un état critique, blessée par une balle perdue qui l'avait touchée à la tête alors qu'elle se trouvait dans la cour de récréation de l'école des Sœurs des Saints-Cœurs à Hadath, au sud de Beyrouth, a confirmé un proche dimanche à L'Orient-Le Jour.L'enfant a été...
commentaires (1)

Il ne sert à rien de légiférer sur la question des "tirs de joie". Il faut pouvoir organiser la collecte de l'ensemble des armes à feu détenus par des personnes non titulaires d'un permis de port d'armes ( hors chasseurs, gardes du corps, miliciens adhérents dans l'humanitaire, etc...). Je propose pour l'ordre public que toutes les armes soient remises au Hezbollah . Pour ce qui est la jeune fille, quelle tristesse pour elle et pour sa famille. Encore une victime que la nation va oublier car il s'agit pour les "élites" que d'un numéro, de l'enfant d'un client. Je propose au journal de rédiger un article sur les véritables droits des victimes (fonds d'indemnisation, réparation intégrale du préjudice?). La souffrance n'a pas de prix, les votes si

Georges Olivier

15 h 46, le 27 août 2023

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Commentaires (1)

  • Il ne sert à rien de légiférer sur la question des "tirs de joie". Il faut pouvoir organiser la collecte de l'ensemble des armes à feu détenus par des personnes non titulaires d'un permis de port d'armes ( hors chasseurs, gardes du corps, miliciens adhérents dans l'humanitaire, etc...). Je propose pour l'ordre public que toutes les armes soient remises au Hezbollah . Pour ce qui est la jeune fille, quelle tristesse pour elle et pour sa famille. Encore une victime que la nation va oublier car il s'agit pour les "élites" que d'un numéro, de l'enfant d'un client. Je propose au journal de rédiger un article sur les véritables droits des victimes (fonds d'indemnisation, réparation intégrale du préjudice?). La souffrance n'a pas de prix, les votes si

    Georges Olivier

    15 h 46, le 27 août 2023

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