Suite aux affrontements qui ont débuté le samedi 29 juillet dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué au Liban-Sud entre différentes factions palestiniennes, L'Orient-Le Jour vous propose de revenir en cartes sur la présence palestinienne au Liban. Avec un focus en particulier sur le plus grand camp du pays, Aïn el-Héloué, véritable poudrière situé à la lisière de la ville de Saïda, capitale du Liban-Sud. En vertu de l'Accord du Caire signé en 1969, mais qui a été abrogé depuis, l'armée libanaise ne se déploie à l'intérieur des camps palestiniens du Liban, où la sécurité est assurée par des factions palestiniennes.
Il n'existe pas de décompte exact du nombre de réfugiés palestiniens au Liban, uniquement des estimations qui vont du simple au double. Ce que l'UNRWA avance avec plus de certitude, c'est la grande précarité dans laquelle se trouve cette population.
Si certains camps palestiniens ne sont pas armés, celui de Aïn el-Héloué sert, quant à lui, de refuge à de nombreuses factions armées palestiniennes aux alliances mouvantes et aux intérêts parfois concurrents. Les affrontements du dernier week-end, qui ont opposé le mouvement nationaliste Fateh à des groupes islamistes, en sont l'illustration.
commentaires (9)
Merci Mr. Georges Naccache pour le lien vers le document du census des palestiniens 2017. Guilhem DORANDEU ferait mieux de le lire...
RIZKALA Elie
14 h 03, le 02 août 2023