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Économie - Le chiffre de la semaine

Le Liban classé 63e en termes de globalisation, selon un institut suisse

Le Liban classé 63e en termes de globalisation, selon un institut suisse

Le Liban occupe en 2020 la 63e place parmi 208 pays retenus au classement de la globalisation, réalisé chaque année depuis 2006 par l’Institut suisse de recherches conjoncturelles KOF de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH en allemand), d’après les données publiées en mai par l’institut.

Le pays du Cèdre a ainsi obtenu 68,31 points sur 100 dans le classement général, le plaçant 7e sur 22 pays de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), selon le Lebanon Weekly Monitor de la Bank Audi.

Cet indice mesure le degré de globalisation d'un pays, c'est-à-dire son niveau d'intégration, non seulement à l'économie mondiale, mais aussi son alignement sur les dimensions politiques et sociales. La globalisation sociale se réfère à la diffusion d'images, d'idées et de personnes vers l'étranger. La globalisation politique analyse l'exportation des politiques gouvernementales et la participation aux organisations supranationales. Pour calculer ces variables, l'indice prend en compte des sous-indicateurs relatifs aux flux de biens (exportations et importations) et de capitaux, aux restrictions économiques, à la libre circulation de l'information, au nombre de touristes et étudiants internationaux, à la proximité culturelle (comme par exemple le nombre d'enseignes McDonald’s – géant américain de la restauration rapide – et Ikea – géant suédois de l’ameublement), à la liberté de la presse, au nombre d’ambassades, d’ONG internationales et d’organisations et institutions internationales dans le pays.

Dans le détail, le KOF différencie la globalisation réellement appliquée (de facto) et celle instituée par les lois du pays. Ainsi, le Liban se classe 47e pour le classement global de facto, et 84e dans celui de jure. Au niveau économique général, il se hisse à la 47e place (70 points), bien loin derrière les Émirats arabes unis qui raflent la 5e place (87 points), dépassant même l’Allemagne (24e, 80 points) et la France (28e, 77 points). Au niveau de jure, le Liban se place à la 20e place, et les Émirats raflent la palme de bronze.

Pour le classement social, le pays du Cèdre se place au 95e rang (65 points), le Qatar étant le premier de la région, à la 43e pour 81 points. Au niveau de jure, le Liban obtient la 137e place (59 points) mais est 52e dans le classement de facto (75 points), les Émirats étant 4e (94 points).

Enfin, dans le classement politique, le pays du Cèdre se retrouve à la 101e place (67 points), derrière l’Égypte (21e, 91 points) et l’Iran (60e, 78 points). Dans les faits, le Liban se classe à la 113e place (55 points), le dernier du classement étant la Palestine.

À noter qu'il s'agit des chiffres de 2020, année durant laquelle les banques ont renforcé le contrôle illégal des capitaux. Avec l’aggravation de la crise économique et financière, il est fort probable que le score du Liban pourrait se dégrader encore plus dans les prochaines éditions.

Le Liban occupe en 2020 la 63e place parmi 208 pays retenus au classement de la globalisation, réalisé chaque année depuis 2006 par l’Institut suisse de recherches conjoncturelles KOF de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH en allemand), d’après les données publiées en mai par l’institut.
Le pays du Cèdre a ainsi obtenu 68,31 points sur 100 dans le classement...

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