On pourrait croire que Danièle Génadry peint des paysages. Les sites naturels figurent effectivement sur ses œuvres peintes, mais l’artiste libanaise s’intéresse surtout à la manière dont les humains perçoivent et abordent le paysage. Elle s’intéresse aux différentes facettes de la lumière et à la manière dont elle peut – en jouant par exemple sur des montagnes lointaines, ou sur de l’eau en mouvement – nous faire réfléchir. « J’ai le sentiment qu’il existe un mode de perception particulier au Liban », explique-t-elle depuis son atelier parisien. « Il est lié à la prise de conscience de l’instabilité, des choses qui risquent de disparaître. Il en résulte une vision accrue ou intense que je trouve génératrice. »Danièle Génadry s’est entretenue avec L’Orient Today quelques jours après son retour de Dubaï. Le Jameel Arts...