Le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, a assuré mercredi que les opérations sur la plateforme Sayrafa, mise en place par la banque centrale, "se poursuivent comme d'habitude", démentant ainsi des rumeurs selon lesquelles ce mécanisme ne s'appliquerait qu'aux sociétés et non aux individus, à partir d'avril.
Dans un communiqué signé par le bureau de presse du gouverneur, la BDL affirme que "toutes ces informations sont infondées" et que les transactions sur Sayrafa "se poursuivent comme d'habitude".
Fin 2021, la BDL a publié la circulaire 161, en vertu de laquelle les fonctionnaires et autres particuliers, ainsi qu’une partie des entreprises, peuvent échanger des livres libanaises contre des dollars fournis par la BDL via leur banque à un taux bonifié. C’est un des principaux mécanismes aménageant les restrictions bancaires illégalement mises en place depuis 2019, avec le début de la crise économique, et limitant l’accès des déposants à leurs anciens comptes en dollars dans la zone grise entretenue par le gouvernement et le Parlement, qui laissent faire sans toutefois légaliser.
Le taux officiel au Liban, qui était de 1.500 LL contre le dollar depuis 1997, est passé à 15.000 LL dernièrement. Celui de la plateforme Sayrafa est en ce moment fixé à 90.000 LL, alors que le taux de la livre sur le marché parallèle oscille autour de 107.000 LL.
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