« 351 nouvelles espèces ont été découvertes par le Muséum d’histoire naturelle de Londres en 2022 » ; « Biodiversité : 224 nouvelles espèces découvertes en Asie du Sud-Est » ; « 146 nouvelles espèces découvertes en 2022 » ; « Birmanie : 100 nouvelles espèces d’animaux découvertes en dix ans » ; « De nouvelles espèces découvertes “par hasard” en Antarctique » ; « Découverte de l’olinguito, une nouvelle espèce de mammifère » ; « Une nouvelle espèce étrange découverte dans un aquarium » ; « Galapagos : une nouvelle espèce de tortue détectée par ADN » ; « Une nouvelle espèce de lézard découverte au Pérou » ;
« Découverte d’une nouvelle espèce de boa nain qui possède les restes d’un bassin » ; « Île de Principe : une nouvelle espèce de hibou a été découverte » ;
« Cette étrange créature marine repérée dans le Pacifique pourrait révéler une nouvelle espèce » ; « Novak Djokovic : une nouvelle espèce de scarabée découverte en Serbie porte le nom de la star du tennis » ; « Biodiversité : une nouvelle espèce de mouche a été découverte en Belgique, dans la vallée de la Semois » ; « Découverte d’une nouvelle espèce de mouche en Gaume ». Ces mouches ne sont certes pas des licornes, mais c’est mieux que rien.
Ces titres ont été lus dans divers médias en 2022. C’était à prévoir. Comme de nombreuses espèces sont en voie de disparition, il faut remonter le moral du bon peuple en lui faisant réaliser que si des espèces disparaissent, d’autres « apparaissent ». D’une certaine manière, on nous refait le coup des exoplanètes à proximité (l’une des plus proches se trouverait à douze années-lumière de la Terre, soit 113 532 milliards de kilomètres, une bagatelle), sur lesquelles nous pourrons déménager lorsque notre magnifique planète bleue virera au brun. Nous serons malheureusement forcés d’abandonner ici la quasi-totalité des animaux (enfin, ceux qui auront survécu). Les baleines bleues géantes, n’y pensez même pas. Non, à part quelques chats et chiens de petites tailles, il n’y aura pas d’arche de Noé II, mais nous conserverons néanmoins des photos et des films de la belle époque, comme dans Soleil vert, un film sorti il y a 50 ans cette année. Et qui choisira les quelques centaines d’humains qui feront le grand voyage spatial ? Elon Musk ? Jeff Bezos ? S’y prendra-t-on plutôt comme dans Docteur Folamour ou : Comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe, un film réalisé il y a 60 ans cette année ? Non, nous n’avons pas le choix, il faut sauver la Terre et ses millions d’espèces vivantes.
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