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Culture - Gros plan

À Marrakech, la culture monte aussi en puissance

Au cœur de la ville ocre, Meydene, un centre culturel de 3 000 m2, témoigne de l’envie des Marocains de vouloir s’affirmer sur la scène internationale... et pas seulement en football !

À Marrakech, la culture monte aussi en puissance

Le Meydene, un espace où l’art se conjugue avec la créativité et les racines. Photo DR

Situé au cœur du vaste projet immobilier de luxe M Avenue à Marrakech, sur un terrain de 3 000 m2, Meydene est un centre culturel qui a ouvert ses portes il y a moins d’un an malgré les difficultés liées à la crise sanitaire. Une première au Maroc, et plus spécifiquement dans la ville ocre qui poursuit son ascension dans le milieu du cinéma grâce à son festival du film créé il y a 19 ans. Marrakech confirme son désir de s’affirmer au niveau culturel sur le plan international à travers ce grand centre culturel dont le nom signifie « place publique ».

Asma Bouafia, en charge des relations presse à Meydene, parle de cet endroit coup de cœur de son fondateur Nabil Slitine. « Le lancement de ce centre n’a pas pu se faire formellement à cause de la pandémie, mais Meydene a quand même ouvert ses portes et abrite aujourd’hui différentes activités artistiques », indique-t-elle à L’Orient-Le Jour lors d’une visite des lieux. Au rez-de chaussée, un espace permanent accueille le visiteur : il abrite successivement des expositions de photos ou de toiles. Il est adjacent à un auditorium de 400 places qui accueille des figures internationales autant que de jeunes talents marocains connus à l’extérieur, mais pas dans leur pays. « Toutes les nouveautés technologiques assurent à la scène internationale et nationale de se produire et de diffuser à l’extérieur du Maroc les spectacles artistiques les plus récents, précise la guide des lieux. Le théâtre est aussi une première, car jamais un théâtre n’a atteint cette dimension et cette innovation sur le continent africain. C’est une scène importante au service des jeunes Marocains talentueux. Le théâtre présente par ailleurs des initiatives culturelles diverses donnant ainsi à la ville le rôle d’une plaque tournante des arts locaux et internationaux à la fois. »

Une vue de l'exposition « Je suis Marrakech ». Photo DR

Une immersion dans l’authenticité

Au second étage, le Meydene plonge ses visiteurs dans la culture, l’art de vivre, le savoir-faire et l’esprit des habitants de la ville, d’abord à travers des portraits de Marocains qui ont été filmés et mis en scène et qui racontent leur Marrakech, puis à travers un voyage immersif en 3D. Avant de s’introduire dans cette immense salle et d’être submergé par les images pour connaître le Maroc géographique, on apprend à connaître la mosaïque du Marrakech humain. Ces 350 personnes choisies dans tous les milieux et de tous les âges racontent leur ville, leurs passions, leurs rêves, donnant un aperçu de ce qu’est la vie dans la cité. Des anecdotes du quotidien, des sensations éprouvées, l’amour du pays, c’est ce qu’on découvre chez ces Marocains qui crient tout haut « Je suis Marrakech ».

Dans l’obscurité lumineuse de « La salle des merveilles ». Crédit photo Meydene

Par la suite, dans le parcours en 3D, au même étage, le visiteur a le loisir, tout en restant sur place, de faire la connaissance du Maroc avec sa nature luxuriante, ses montagnes fières et son sable chaud. « Une exposition permanente et multimédia qui se prolonge tout au long de l’année et qui pourrait certainement plus tard donner naissance à d’autres expériences immersives créées par des artistes », relève Asma Bouafia. Cette expérience qui interpelle tous les sens est une porte d’entrée dans la ville et ses environs, car elle donne envie d’aller visiter les jardins Majorelle, de gravir les montagnes de l’Atlas ou tout simplement de découvrir un patio de « riad ». Cette exposition permanente est aussi une première en Afrique. Elle donne à voir, à travers d’étonnants effets spéciaux, un bel aperçu des merveilles culturelles du pays. « Ce sont des images créées, dessinées et non filmées par des drones, explique la responsable presse. Tout a été fait à la main par une structure allemande, et cela a pris plus de trois ans à réaliser. On fait partager aux visiteurs des sensations inédites et époustouflantes. »

L'expérience d'un authentique « douar » marocain. Crédit photo Meydene

Étape incontournable de la visite du centre culturel, le rooftop, qui donne sur la luxueuse avenue, et son espace de restauration, le Douar. « L’équipe cuisine est allée plonger dans les douars (petits villages) pour découvrir les saveurs d’antan et les a fait fusionner avec d’autres arômes modernes, précise Asma Bouafia. On retrouve donc dans cet espace toute l’ambiance créée par les petits détails décoratifs choisis avec soin. La vaisselle du Douar y est aussi reproduite car le seul souci du lieu demeure l’authenticité. »Meydene étant partenaire de plusieurs coopératives, des femmes du village viennent souvent y présenter leurs méthodes de travail. Des ateliers de cuisine autour des produits du terroir sont également organisés. « Le centre parvient donc à venir en aide à ces femmes qui offrent leur savoir-faire culinaire ancestral et titillent les papilles gustatives », conclut Asma Bouafia.

À la découverte des trésors du Maroc. Crédit photo Meydene

Le Meydene, nouveau et innovant dans toutes ses facettes, offre certainement une visibilité au monde entier et montre combien la ville marocaine a soif de se placer sur la plateforme internationale artistique.

Situé au cœur du vaste projet immobilier de luxe M Avenue à Marrakech, sur un terrain de 3 000 m2, Meydene est un centre culturel qui a ouvert ses portes il y a moins d’un an malgré les difficultés liées à la crise sanitaire. Une première au Maroc, et plus spécifiquement dans la ville ocre qui poursuit son ascension dans le milieu du cinéma grâce à son festival du film créé...

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