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Captagon : la face «cachets» du Liban - Portrait

Chantage, disparitions et argent sale : les multiples facettes d’un baron du captagon libanais

Hani Bitar, Mohammad Aqil, Joseph Dagher... Derrière ces multiples pseudonymes, impliqués dans diverses affaires de trafic de haschich et de captagon, se cache le même homme : Jalal Chreif. Dans le collimateur des autorités depuis 2008, il n’a cessé de leur échapper, contrairement à nombre de ses complices, grâce à un système bien rôdé de subterfuges de tous genres.

Chantage, disparitions et argent sale : les multiples facettes d’un baron du captagon libanais

Illustration: Iva Kovic

« Nous avons des gens à nous aux aéroports de Beyrouth et de Riyad, l’itinéraire est sécurisé », se voit promettre Ali Hamadé, un jeune syrien de 22 ans, par son « recruteur » dans une maison de la capitale saoudienne. Pour 30 000 riyals saoudiens (environ 8 000 dollars), il a accepté une tâche a priori simple : prendre un vol pour Beyrouth, récupérer un sac et le ramener en Arabie saoudite.Il atterrit à Beyrouth le 14 juillet 2016, une ville où il ne connaît personne, dira-t-il plus tard aux enquêteurs des renseignements militaires, selon des documents judiciaires examinés par L’OLJ. Après son arrivée, Ali compose un numéro de téléphone. Au bout du fil, une voix d’homme lui dit simplement de prendre un taxi et de se rendre dans la banlieue sud de Beyrouth. Au point de rendez-vous, un homme au menton proéminent lui remet un vieux...
« Nous avons des gens à nous aux aéroports de Beyrouth et de Riyad, l’itinéraire est sécurisé », se voit promettre Ali Hamadé, un jeune syrien de 22 ans, par son « recruteur » dans une maison de la capitale saoudienne. Pour 30 000 riyals saoudiens (environ 8 000 dollars), il a accepté une tâche a priori simple : prendre un vol pour Beyrouth, récupérer un sac et le ramener en Arabie saoudite.Il atterrit à Beyrouth le 14 juillet 2016, une ville où il ne connaît personne, dira-t-il plus tard aux enquêteurs des renseignements militaires, selon des documents judiciaires examinés par L’OLJ. Après son arrivée, Ali compose un numéro de téléphone. Au bout du fil, une voix d’homme lui dit simplement de prendre un taxi et de se rendre dans la banlieue sud de Beyrouth. Au point de rendez-vous, un homme au menton...
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