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Culture

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Le mythe Molière revisité

L’exposition inaugurale de la Bibliothèque nationale de France (BnF) rénovée dans le centre de Paris met en lumière un mythe, la figure intemporelle du théâtre français, Molière.

En ce 400e anniversaire du génie du comique et de la satire sociale qu’était Jean-Baptiste Poquelin, l’exposition Molière, le jeu du vrai et du faux a ouvert en même temps, jusqu’au 15 janvier, qu’une autre non loin, Molière en musiques au palais Garnier.

Du côté de la BnF Richelieu, c’est un ensemble exceptionnel de manuscrits, archives, éditions originales, costumes, maquettes de décors, etc. Le cadre se prête particulièrement bien. « On peut imaginer que Molière ait vu la galerie Mansart, construite de son vivant. C’est une possibilité, même si rien ne la prouve », explique l’un des deux commissaires d’exposition, Joël Huthwohl.

Ce qui est sûr, c’est que le dramaturge, reconnu à son époque comme un comédien qui transportait les foules, a porté un bonnet du personnage d’Argan (Le Malade imaginaire) qui est exposé.

Le registre de la compagnie de Molière tenu par son bras droit La Grange, source irremplaçable pour les historiens, est également présenté.

L’exposition fait la part belle à l’héritage d’un auteur chéri à toutes les époques. « Toutes l’ont acclimaté et ont continué à le célébrer. Et en 1922 par exemple, l’intégralité de ces pièces sont jouées à Paris en l’espace de trois semaines », comme le montre une affiche géante d’il y a 100 ans, souligne l’autre commissaire d’exposition, Agathe Sanjuan.

On voit que les régimes monarchiques louaient en lui le protégé de Louis XIV, tandis que d’autres ont voulu en faire un éternel subversif, moquant les travers des grands de ce monde, notamment les riches. Ainsi parmi les souvenirs ressortis des placards, une tournée de la Comédie-française en URSS en 1954, en pleine guerre froide.

Entre tous les grands noms de l’histoire du théâtre, comme Louis Jouvet ou Jean Vilar, l’interprétation de L’Avare par Louis de Funès n’est pas oubliée.

« De Funès, immensément populaire lui aussi, est peut-être l’acteur qui s’est le plus approché de Molière sur scène, car les témoignages d’époque rapportent qu’il faisait rire en étant grimaçant, très expressif », indique Joël Huthwohl.

Le philharmonique de New York a un nouvel écrin

Un design et une acoustique réglés au millimètre : après des mois de travaux, le prestigieux orchestre philharmonique de New York va se produire dans un écrin rénové, résultat d’un chantier à plus d’un demi-milliard de dollars.

Selon de nombreux spécialistes, la conception datée du David Geffen Hall, ouvert depuis 1962 au sein du Lincoln Center, ne contribuait guère à une bonne acoustique. Né en 1995, le projet pharaonique à 550 millions de dollars a longtemps traîné. Paradoxalement, la pandémie, en contraignant la salle à fermer au public, a accéléré les choses. Plus de 600 ouvriers et techniciens travaillaient en permanence sur le chantier.

La rénovation réduit la capacité de 2 738 à 2 200 places, mais la visibilité sera améliorée et certains spectateurs seront placés derrière l’orchestre, dont la scène a été légèrement avancée pour renforcer l’effet surround. Les murs ont été revêtus de bois de hêtre pour soutenir les basses fréquences de la salle. Autre nouveauté : une verrière acoustique modulable.

Le réglage de la salle depuis août marque un retour au bercail pour le philharmonique, plus vieille institution musicale américaine – il a été créé en 1842 –, qui a dû se produire dans d’autres espaces du Lincoln Center depuis mars 2020.

Le tout premier rendez-vous est fixé au 8 octobre, avec San Juan Hill : une histoire de New York, un spectacle composé par le trompettiste Étienne Charles sur la vie des communautés afro-américaine, caribéenne et portoricaine vivant dans le quartier de l’Upper West Side. La saison officielle démarre le 12 octobre avec la première mondiale d’Oya, du Brésilien Marcos Balter.

Le mythe Molière revisitéL’exposition inaugurale de la Bibliothèque nationale de France (BnF) rénovée dans le centre de Paris met en lumière un mythe, la figure intemporelle du théâtre français, Molière.En ce 400e anniversaire du génie du comique et de la satire sociale qu’était Jean-Baptiste Poquelin, l’exposition Molière, le jeu du vrai et du faux a ouvert en même temps,...

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