La coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Joanna Wronecka. Photo AFP
La première session du Parlement jeudi pour élire un président libanais, "devrait être le point de départ vers des efforts plus concertés" en vue de choisir le prochain chef d'État avant le 31 octobre, a écrit sur son compte Twitter la coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Joanna Wronecka.
"La première session du Parlement (....) devrait servir de point de départ vers des efforts plus concertés pour garantir l'élection d'un président dans les délais constitutionnels et pour renforcer le pouvoir exécutif au service de l'intérêt national et des besoins du peuple", a affirmé la coordinatrice spéciale de l'ONU.
La séance de jeudi a été convoquée à la surprise générale, et alors qu'aucun consensus n'a encore été trouvé entre les forces politiques, malgré des tractations actives, comme cela l'est de coutume.
À l'issue du premier tour de vote, 122 députés étaient présents sur les 128. 63 députés ont voté blanc, 36 ont voté pour leur collègue Michel Moawad (indépendant, Liban-Nord III), et 11 ont voté pour Salim Eddé cofondateur de la société Murex et actionnaire de L’Orient-Le Jour. Douze bulletins ont été annulés. Peu avant midi, la séance a été levée, faute de quorum, plusieurs députés ayant quitté l'Hémicycle après le dépouillement du vote du premier tour. Après avoir ajourné la session, le président du Parlement Nabih Berry a déclaré qu'il programmerait un nouveau tour de l'élection "lorsqu'il y aura un accord sur un président".
Des représentants des États-Unis, de la France et de l'Arabie saoudite ont exhorté la semaine dernière le Liban à organiser l'élection présidentielle "dans les délais" constitutionnels, dans une déclaration commune publiée en marge de la 77e Assemblée générale des Nations unies à New York.