
Lors d’une manifestation de soutien à Istanbul le 20 septembre, une femme brandit un portrait de Mahsa Amini, morte vendredi dernier à Téhéran après son arrestation par la police des mœurs. Ozan Kose/AFP
Les femmes sont au premier plan des manifestations de masse qui agitent l’Iran depuis vendredi dernier, suite à la mort de Mahsa Amini. Azadeh Pourzand, chercheuse à l’École des études orientales et africaines de Londres, fait le point pour « L’Orient-Le Jour ».
OLJ / Propos recueillis par Clara HAGE, le 22 septembre 2022 à 00h00
Lors d’une manifestation de soutien à Istanbul le 20 septembre, une femme brandit un portrait de Mahsa Amini, morte vendredi dernier à Téhéran après son arrestation par la police des mœurs. Ozan Kose/AFP
Toutes les dictatures finissent par payer le prix fort de leurs agissements et leur irrespect du peuple. A quand une vraie révolution dans notre pays pour chasser tous ces malotrus qui se prennent pour des dieux alors qu’ils ne sont que démons attirés par le pouvoir et le gain qu’il engendre sur le dos d’un peuple agonisant et sans défense? Les quatre millions de libanais devraient leur montrer de quel bois ils se chauffent c’est notre seule issue si nous ne voulons brûler dans l’enfer qu’ils continuent d’attiser. Debout les libanais il est temps que vous réagissez.
Bravo. Il semble que femmes iraniennes soient de loin plus courageuses que les femmes libanaises?
Cela fait des mois que les iraniens sont dans les rues et personne n’en parle. Salaires et pensions de retraites confisqués (comme l’argent en banque des libanais tiens tiens), effondrement de l’immeuble Metropol à Abadan construit par une société corrompue proche des Pasdaran… Il a fallu la mort d’une femme due au zèle pharisaïque de la police des mœurs pour réveiller les consciences. C’est bien plus vendeur pour les esprits modernes aveuglés par le féminisme, le LGBTQIA2S+….IIIIISME, etc etc… Bon, mieux vaut tard que jamais ! Mais on ne peut pas dire que c’est la mort de Mahsa Amini qui a fait descendre d’un seul coup les iraniens et les iraniennes dans la rue. Les femmes étaient aussi présentes aux côtés des hommes dans les rues depuis des mois pour dénoncer la corruption du régime.
commentaires (3)
Toutes les dictatures finissent par payer le prix fort de leurs agissements et leur irrespect du peuple. A quand une vraie révolution dans notre pays pour chasser tous ces malotrus qui se prennent pour des dieux alors qu’ils ne sont que démons attirés par le pouvoir et le gain qu’il engendre sur le dos d’un peuple agonisant et sans défense? Les quatre millions de libanais devraient leur montrer de quel bois ils se chauffent c’est notre seule issue si nous ne voulons brûler dans l’enfer qu’ils continuent d’attiser. Debout les libanais il est temps que vous réagissez.
Sissi zayyat
12 h 36, le 22 septembre 2022