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Économie - Réformes

Le FMI a commencé sa visite de trois jours au Liban

Le FMI a commencé sa visite de trois jours au Liban

La délégation du Fonds monétaire international en visite à Aïn el-Tiné avec le président du Parlement, Nabih Berry. Photo DR

Comme annoncé la semaine dernière, la délégation du Fonds monétaire international (FMI) menée par le chef de mission de l’organisation pour le Liban, Ernesto Ramirez-Rigo, a entamé hier une visite de trois jours à Beyrouth pour y rencontrer plusieurs responsables locaux. Accompagnée par le représentant résident de l’organisation au Liban, Frederico Lima, cette délégation a commencé sa tournée dès son arrivée par un passage chez le ministre sortant des Finances, Youssef Khalil, le vice-président du Conseil des ministres, Saadé Chami, et le ministre sortant de l’Économie, Amine Salam. Après une seconde réunion en après-midi au ministère des Finances, la délégation du FMI s’est ensuite rendue à Aïn el-Tiné pour y rencontrer le président du Parlement, Nabih Berry.

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Jeudi dernier, le porte-parole du FMI, Gerry Rice, avait indiqué que le but de cette visite était de « tenter d’accélérer » le processus de mise en œuvre des réformes prioritaires que le Liban doit lancer pour espérer décrocher une aide de l’organisation. Selon lui, la délégation devait également « préparer le terrain » pour une mission plus longue et conséquente qui serait programmée après la formation d’un nouveau gouvernement, un processus bloqué depuis les législatives de mai dernier.

Déclarations de Berry et Khalil

Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion l’impliquant, Nabih Berry a mis l’emphase sur « la détermination du Parlement à intensifier son travail pour accomplir les réformes » requises par le Fonds lors d’un accord préliminaire au déblocage d’un programme assistance financière au bénéfice du Liban (3 milliards de dollars sur 4 ans) annoncé en avril dernier. Cette déclaration intervient toutefois trois jours après un premier échec de la Chambre à voter le budget de l’État pour 2022 au terme d’une série de séances s’étendant sur trois jours consécutifs programmés à cet effet. En effet, réunis deux jours sur les trois initialement prévus la semaine dernière, les députés ont à peine effleuré les 121 articles à voter, butant dès les premiers échanges sur la question du dollar douanier lors de la séance de vendredi après-midi.

Or cette loi de finances fait partie des conditions sine qua non fixées par le Fonds. Le dollar douanier désigne, lui, l’alignement à un taux dollar/livre beaucoup plus élevé que la parité officielle désuète de 1 507,5 livres pour un dollar de la fixation du taux de change à prendre en compte pour calculer les droits de douane en livres à partir des prix hors taxe en devises. Cette mesure est également soutenue par le FMI, bien qu’elle contribue à pousser à la hausse les prix des produits taxés à l’entrée du pays.

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Dans un autre communiqué publié dans la soirée, Youssef Khalil a, pour sa part, indiqué que sa réunion avec le Fonds s’est focalisée sur le projet de budget de 2023 et les différences qu’il devait comporter avec celui de 2022, relevant le fait que ce dernier se limitait à « répondre aux besoins essentiels de la population », à savoir dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la santé et de l’éducation. Le ministre a ajouté que les « mesures stratégiques » seront incorporées dans le projet de budget de 2023. Il a enfin défendu le contenu du projet de budget de 2022, adopté au début de l’année par l’exécutif, assurant que ses dispositions étaient en accord avec les exigences du FMI, notamment en ce qui concerne « la balance des paiements et la balance commerciale ».

En crise depuis trois ans, le Liban s’enfonce chaque jour un peu plus, emportant avec lui le pouvoir d’achat des Libanais, les finances de l’État et les réserves de la Banque du Liban. Discutée depuis 2020, l’assistance financière du FMI est considérée par de nombreux experts comme vitale pour la reprise économique du pays et la refonte de son système financier.

Comme annoncé la semaine dernière, la délégation du Fonds monétaire international (FMI) menée par le chef de mission de l’organisation pour le Liban, Ernesto Ramirez-Rigo, a entamé hier une visite de trois jours à Beyrouth pour y rencontrer plusieurs responsables locaux. Accompagnée par le représentant résident de l’organisation au Liban, Frederico Lima, cette...

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RIEN DE BON A Y ATTENDRE. DES CONDITIONS FINANCIERES, ECONOMIQUES ET... POLITIQUES POUR 3 MAIGRES MILLIARDS REPARTIS SUR 3 OU 5 ANS POUR UN PAYS QUI A BESOIN AU MOINS DE 7 A 10 MILLIARDS POUR DEMARRER SAINEMENT... ET CES MILLIARDS ET LEUR DEPENSES ET INVESTISSEMENTS SOUS CONTROLE INTERNATIONAL... JAMAIS MAIS JAMAIS AUX MAINS DE L,ETAT CONSENSUEL... CAD CORROMPU ET PARTAGE ENTRE PARTIS ET MILICES... JAMAIS !

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 16, le 20 septembre 2022

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Commentaires (1)

  • RIEN DE BON A Y ATTENDRE. DES CONDITIONS FINANCIERES, ECONOMIQUES ET... POLITIQUES POUR 3 MAIGRES MILLIARDS REPARTIS SUR 3 OU 5 ANS POUR UN PAYS QUI A BESOIN AU MOINS DE 7 A 10 MILLIARDS POUR DEMARRER SAINEMENT... ET CES MILLIARDS ET LEUR DEPENSES ET INVESTISSEMENTS SOUS CONTROLE INTERNATIONAL... JAMAIS MAIS JAMAIS AUX MAINS DE L,ETAT CONSENSUEL... CAD CORROMPU ET PARTAGE ENTRE PARTIS ET MILICES... JAMAIS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 16, le 20 septembre 2022

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