Si les membres du Parti républicain aux États-Unis ont à choisir au final entre l’ex-président Donald Trump (qui envisage, s’il est élu, d’envoyer la garde nationale dans les États dirigés par les démocrates) et l’ex-vice-président Mike Pence (qui salue la décision de la Cour suprême de jeter la décision Roe V. Wade au « tas d’ordures de l’histoire ») en prévision de la présidentielle de 2024, ce sera comme choisir entre la peste et le choléra. L’« évangélique catholique » Pence aura beaucoup de mal à critiquer son ancien patron, car ils ont dirigé le pays ensemble, solidairement, pendant quatre ans. Voilà pourquoi il essaie de convaincre les républicains « que les élections concernent l’avenir et qu’il est absolument essentiel, à un moment où tant d’Américains souffrent et tant de familles se débattent, que nous ne cédions pas à la tentation de regarder en arrière ». Fin stratège, Pence a plutôt laissé son chef de cabinet Marc Short « regarder en arrière » à sa place en témoignant devant un grand jury fédéral qui enquête sur l’assaut du 6 janvier 2021 contre le Capitole, dans l’espoir que Trump soit jugé et condamné afin qu’il ne puisse pas se représenter en 2024, lui laissant ainsi le champ libre.
Montréal-Québec
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