Accident ou naufrage provoqué ? Trois mois après, les proches des victimes à Tripoli restent sans réponses
Aucune responsabilité n’a encore été établie par la justice militaire dans le naufrage du 24 avril, qui a causé la mort d’une quarantaine de personnes, en majorité des femmes et des enfants. « L’Orient-Le Jour » revient sur les circonstances du drame en confrontant les versions rapportées par les différents protagonistes.
OLJ / Marie Jo SADER,
le 24 juillet 2022 à 00h00
, mis à jour le
25 juillet 2022 à 00h00
Photo prise par l’armée libanaise pendant qu’elle tentait de stopper le bateau de migrants au large de Qalamoun, le 24 avril au soir. Photo DR
Alors qu’il avait vivement marqué les esprits au moment des faits, le naufrage tragique au large de Qalamoun dans le Nord semble être tombé dans l’oubli. À la vague de protestations qui a eu lieu à Tripoli après le drame a succédé l’apathie qui caractérise tant la rue libanaise depuis que la crise économique s’est nettement aggravée. Le silence des résignés ? Bien qu’elles n’aient pas prévu de manifester pour marquer les trois mois de la catastrophe, les familles des victimes continuent de bouillir à l’intérieur. Les corps de plus de trente de leurs proches – femmes et enfants essentiellement – sont toujours prisonniers du bateau qui a coulé à 400 mètres de profondeur. Bien que certains se montrent sceptiques, une partie des familles fondent tous leurs espoirs dans l’arrivée d’un sous-marin indien expédié d’Espagne grâce à une initiative...
Alors qu’il avait vivement marqué les esprits au moment des faits, le naufrage tragique au large de Qalamoun dans le Nord semble être tombé dans l’oubli. À la vague de protestations qui a eu lieu à Tripoli après le drame a succédé l’apathie qui caractérise tant la rue libanaise depuis que la crise économique s’est nettement aggravée. Le silence des résignés ? Bien qu’elles n’aient pas prévu de manifester pour marquer les trois mois de la catastrophe, les familles des victimes continuent de bouillir à l’intérieur. Les corps de plus de trente de leurs proches – femmes et enfants essentiellement – sont toujours prisonniers du bateau qui a coulé à 400 mètres de profondeur. Bien que certains se montrent sceptiques, une partie des familles fondent tous leurs espoirs dans l’arrivée d’un sous-marin...
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19 h 22, le 25 juillet 2022