La crise des passeports "progressivement résolue à partir d'octobre", promet Abbas Ibrahim

"La crise des passeports sera progressivement résolue à partir du mois d'octobre prochain", a promis jeudi le directeur général de la Sûreté générale (SG) Abbas Ibrahim, alors que certains Libanais se retrouvent bloqués dans leur pays en raison de lourds retards dans le processus de demande ou de renouvellement de leur passeport.

Dans un pays en pleine crise économique, obtenir un rendez-vous rapidement est extrêmement difficile, voire impossible, la SG ayant limité le nombre de documents pouvant être émis quotidiennement. L'administration avait également dû suspendre en mai, pendant plus d'un mois, sa plateforme en ligne qui permet de prendre rendez-vous pour obtenir ou renouveler les passeports, en raison notamment du retard de versement d'un paiement que l'Etat devait à l'entreprise chargée d'imprimer les documents de voyage.

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"La crise des passeports sera progressivement résolue à partir du mois d'octobre prochain. Ce sera le début d'une solution définitive, attendue tôt l'année prochaine", a promis le général Ibrahim lors d'un événement à Beyrouth. "Les gens doivent savoir que nous ne sommes pas ceux qui octroyons les crédits, sinon nous ne serions pas arrivés dans cette crise", a-t-il plaidé, en allusion au gouvernement et à la Banque du Liban, chargés d'autoriser et de délivrer les montants nécessaires pour le bon fonctionnement des administrations.

Décision de justice

Au sujet de l'affaire de Mgr Moussa el-Hage, qui défraie la chronique depuis l'arrestation par la Sûreté générale lundi  du vicaire patriarcal maronite, archevêque de Haïfa et de Jérusalem, pendant au moins huit heures au point frontalier de Ras Naqoura entre le Liban et Israël, Abbas Ibrahim a simplement affirmé : "Nous avons exécuté un ordre judiciaire. Notre devoir était d'exécuter cette demande".

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Au sujet d'une visite de la SG à Bkerké, siège du patriarcat maronite qui a exprimé son indignation quant à cet incident, M. Ibrahim a indiqué que celle-ci avait été annulée "pour des raisons que nous évoquerons plus tard", sans plus de détails. Plusieurs réactions indignées se sont succédé ces derniers jours sur cette affaire, comme par exemple celle du leader des Marada Sleiman Frangié, qui a dénoncé jeudi une "cinquième colonne" derrière l'arrestation de Mgr Hage.