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Dernières Infos - Dossier nucléaire

Raïssi défend les demandes "raisonnables" de l'Iran


Raïssi défend les demandes

Le président iranien Ebrahim Raïssi lors d'une prière de l'Adha, à Téhéran, le 10 juillet 2022. Photo AFP

Le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé mercredi que son pays avait fait des demandes "raisonnables" lors des négociations avec les grandes puissances visant à remettre sur les rails un accord encadrant le programme nucléaire de l'Iran.

"L'Iran a toujours agi de manière complètement rationnelle et mis sur la table des demandes raisonnables", a déclaré M. Raïssi durant une réunion de son cabinet, selon un communiqué sur le site de la présidence. Les négociateurs "n'ont pas fait de demandes allant au-delà" de l'accord international de 2015, a-t-il ajouté, alors que le président américain Joe Biden entame mercredi une tournée au Moyen-Orient axée entre autres sur le dossier iranien.

Cet accord visant à garantir le caractère civil du programme nucléaire iranien en échange d'un allègement des sanctions contre l'Iran a été conclu entre Téhéran d'une part et les grandes puissances --Russie, États-Unis, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne-- de l'autre. En 2018 toutefois, le président de l'époque Donald Trump a retiré unilatéralement les États-Unis de l'accord et rétabli les sanctions économiques contre l'Iran. En représailles, l'Iran a commencé à revenir sur ses engagements dictés par ce pacte.

Lancées à Vienne en avril 2021, des négociations entre l'Iran et les grandes puissances visant à réintégrer les États-Unis à l'accord et ramener l'Iran au respect de ses engagements en échange de la levée de sanctions américaines, sont suspendues depuis mars 2022. Des pourparlers indirects ont eu lieu fin juin à Doha entre les États-Unis et l'Iran, par l'intermédiaire de l'Union européenne (UE), mais ils n'ont pas enregistré des progrès.

Les États-Unis ont accusé l'Iran de soulever des questions "totalement sans rapport" avec l'accord nucléaire, une allusion apparente à une demande de Téhéran de retirer les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, de la liste américaine des "organisations terroristes". Depuis la rupture en 1980 des relations entre les États-Unis et l'Iran, "les Américains ont dû réaliser (...) que le langage de la force avec le peuple iranien n'aboutirait à aucun résultat", a ajouté M. Raïssi.

Mercredi, le porte-parole de la diplomatie iranienne Nasser Kanani a dit aux journalistes que des "messages continuent d'être échangés" entre l'Iran et les États-Unis par l'intermédiaire de l'UE et qu'il était possible de convenir d'une nouvelle série de négociations. "La date et le lieu des négociations seront déterminés bientôt, a-t-il dit.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé mercredi que son pays avait fait des demandes "raisonnables" lors des négociations avec les grandes puissances visant à remettre sur les rails un accord encadrant le programme nucléaire de l'Iran."L'Iran a toujours agi de manière complètement rationnelle et mis sur la table des demandes raisonnables", a déclaré M. Raïssi durant une réunion...