« Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,

Laissez-moi partir.

J’ai tellement de choses à faire et à voir.

Ne pleurez pas en pensant à moi,

Soyez reconnaissant pour les belles années,

durant lesquelles je vous ai donné mon amitié. »

(Charlotte Newashish)

Où donc est Dieu, même si on n’y croit pas ?

Hubert parti trop tôt.

Hubert, un homme aux allures de petit prince, toujours vêtu avec ce semblant de négligence qui faisait son élégance.

Ses grandes qualités humaines et son altruisme vont manquer. D’abord à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer. Mais aussi à nous, ses amis, qu’il laisse un peu orphelins.

Pour lui, tel que je l’ai connu, l’essentiel n’était pas dans les formes extérieures, mais dans la pureté intérieure et la sincérité du cœur.

Sa voix même et son accent étaient ceux d’un enfant qui avait trop vite grandi bien malgré lui, endossant la lourde responsabilité qui lui avait été attribuée. Hubert Fattal, PDG du groupe Fattal, ça lui allait si bien. Il imposait naturellement le respect quand on venait à le rencontrer.

Dans ce train qui t’emporte au quarantième jour de ton départ, mon cher Hubert, il y aura un wagon de pensées et de fleurs, mais nous garderons ton rire, ta belle humeur, tes grands yeux noirs et ta gentillesse pour toujours au fond de notre cœur. Nous garderons aussi en mémoire les biches et les faons, les chiens et les chats de ton jardin, les araignées que tu ne tuais pas, mais que tu libérais en les attrapant, et tout ce petit monde qui te fera des sourires depuis la terre lorsque tu te pencheras pour nous en faire un.

Quant à moi, j’ai eu le plaisir de te connaître et d’apprécier ton côté humain, sensible et généreux. Tu es parti trop tôt. Ne nous oublie pas Hubert, pense à nous, parce que nous, nous ne t’oublierons jamais.