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Dernières Infos - Israël

Funérailles des policiers tués dans une attaque revendiquée par l'EI


Une foule composée de nombreux policiers aux obsèques de Shirel Aboukrat, le 28 mars 2022 au cimetière militaire de Netanya. Photo Menahem KAHANA / AFP

Des centaines de personnes ont assisté lundi aux funérailles de deux policiers de 19 ans, dont une Franco-israélienne, tués la veille dans une attaque dans le nord d'Israël revendiquée par l'organisation jihadiste Etat islamique.

Au cimetière militaire de Netanya, à une trentaine de kilomètres au nord de Tel-Aviv, une foule composée de nombreux policiers était présente pour les obsèques de Shirel Aboukrat, auxquelles a également participé l'ambassadeur de France à Tel-Aviv, Eric Danon. Le cercueil de la jeune femme, née à Marseille dans le sud de la France, était enveloppé du drapeau israélien, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le Quai d'Orsay a condamné "avec la plus grande fermeté l'attaque terroriste" menée à Hadera et exprimé "sa solidarité avec le peuple israélien".

A Kisra-Sumei, village druze de Galilée (nord), quelque 500 personnes ont également assisté aux funérailles de Yezen Falah, l'autre policier tué, a constaté un journaliste de l'AFP. Cinq suspects ont été arrêtés depuis l'attaque dimanche soir qui a également fait des blessés.

Trois des suspects, soupçonnés d'"appartenir à une organisation terroriste", ont été interpellés dans la ville arabe d'Umm el-Fahm à une vingtaine de kilomètres de Hadera, et deux autres suspects ont été arrêtés "ailleurs", a indiqué la police dans un communiqué. Le maire d'Umm el-Fahm, Samir Mahamid, a dénoncé "le meurtre d'innocents".

Les assaillants, identifiés par Israël comme des Arabes israéliens et des agents locaux de l'EI, ont été tués par des policiers qui se trouvaient à proximité du lieu de l'attaque. "Je répète qu'il n'y a pas de justification aux actes terroristes. L'extrémisme violent doit être condamné par tous", a tweeté lundi Tor Wennesland, l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, se disant "profondément perturbé".

Cette attaque est survenue quelques jours après une autre ayant fait quatre morts dans le sud d'Israël, à Beersheva. L'assaillant avait été identifié par les autorités israéliennes comme étant un enseignant condamné en 2016 à quatre ans de prison pour avoir planifié de se rendre en Syrie afin de combattre au sein de l'EI. "Une deuxième attaque par des partisans de l'Etat islamique à l'intérieur d'Israël oblige les forces de sécurité à s'adapter rapidement à la nouvelle menace", a commenté lundi le Premier ministre israélien Naftali Bennett. "Ensemble, nous pourrons également vaincre cet ennemi".

La police a rapporté lundi avoir arrêté quelques jours plus tôt un bédouin soupçonné de soutenir l'organisation EI.

L'attaque de Hadera a également eu lieu au moment où Israël accueillait une rencontre inédite des chefs de la diplomatie des Etats-Unis et de quatre pays arabes dans le Néguev (sud).
Des centaines de personnes ont assisté lundi aux funérailles de deux policiers de 19 ans, dont une Franco-israélienne, tués la veille dans une attaque dans le nord d'Israël revendiquée par l'organisation jihadiste Etat islamique. Au cimetière militaire de Netanya, à une trentaine de kilomètres au nord de Tel-Aviv, une foule composée de nombreux policiers était présente pour les...