La justice libanaise a publié vendredi l'acte d'accusation contre 14 membres présumés du groupe jihadiste État islamique pour un attentat kamikaze à la bombe qui avait visé le 2 janvier 2014 le quartier de Haret Hreik dans la banlieue-sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, tuant cinq civils.
Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), Rou'a Hamdane, juge d'instruction à la Cour de Justice, a accusé quatorze suspects présumés membres de l'EI pour cette attaque, qui a tué cinq Libanais, dont des femmes, et blessé plusieurs autres.
Selon l'agence, les suspects sont: Omar A., Naïm M., Omar S., Ahmad T., Nayef D., Mohammad Z., Ali H., Nawaf H., Mohammad H., Mohammad Gh., Raëd H., Alaa A., Bilal Kh et Raman A. Ils sont accusés d'avoir rejoint l'EI pour perpétrer des attentats terroristes, dont l'explosion d'une voiture piégée dans la rue al-Arid de Haret Hreik.
Cette attaque était intervenue dans le sillage de l'implication militaire du Hezbollah dans le conflit syrien aux côtés du régime de Bachar el-Assad. Plusieurs autres attaques terroristes avaient visé des quartiers de la banlieue-sud, notamment un double attentat suicide le 12 novembre 2015 à Bourj Brajneh.