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Nos Lecteurs ont la Parole

Une terre abandonnée

Un chaos funeste règne sur notre terre chérie autrefois sainte et salutaire.

Une atmosphère sombre domine, au lieu des fêtes et des brouhahas des rues émanant auparavant dont l’écho caressait tendrement l’air.

Plutôt un spectacle de détresse en vue, des cortèges funèbres et des cris aigus.

La ville semble désertée désormais et l’air souillé de saletés.

Qu’est-il advenu de cette terre propre et de ses sentiers verts où l’arôme des champs parfumait les quartiers ?

Tout est négligé et plongé dans l’inconnu.

Rien n’est plus identifié et tout nom fut perdu.

Un malheur gouverne et une fatalité amère.

Toutes les couleurs deviennent ternes et l’air n’apporte que de la poussière.

Un désordre qui régit et qui n’a point de terme menant à la confusion totale comme dans l’empire des ténèbres.

Les rues sombrent dans le noir absolu créant gêne et agitation dans l’esprit des gens qui affrontent une des pires douleurs terrestres.

On dirait un enfer sur terre écrasant tout par-devant, brûlant sans compassion âme et chair.

Un phénomène triste que ce fait de réduire le terrain à néant ou ternir son atmosphère.

Peu importe si ce territoire est saccagé ou si ses êtres massacrés, étant donné ses parties furent longtemps divisées à travers l’histoire.

Brisé et partagé avec des maîtres étrangers qui ont changé son identité et lui ont attribué un caractère dérisoire.

Celui-là a vite perdu son importance et sa gloire pour se retrouver seul dans le gouffre du désespoir.

Comme une pénitence d’un péché fatal.

Quel était ton crime terre ancestrale ?

Ta faute fut capitale et ton châtiment crucial.

Même les anges qui survolent sur l’aile des vents qui entourent tes montagnes t’ont abandonnée sans retour.

Ton élégance s’envole ainsi que ta grande civilisation et avec ton ère idéale où toutes les qualités fondamentales sont conservées avec beaucoup d’amour.

Garder sa dignité est un droit primordial et une loi souveraine dans ta cour.

Tout fut emporté – et le respect et la noblesse – pour que l’ignorance domine et l’obscurité couvre la lumière du jour.

La haine prend place et la violence s’installe.

Pour former une ambiance d’angoisse et une énorme pagaille.

Les rues dépavées, les avenues ruinées, les barricades élevées, sens dessus dessous partout.

La fureur attaque chaque cœur comme des coups de marteaux létaux.

Les cris jaillissent de tous les coins, appelant au secours en plein vacarme jusqu’à être à bout.

Les voix s’étouffent au sein du désarroi et seul le fracas du ravage s’entend n’importe où.

La vie s’arrête sur cette terre ravagée qui devient une piste de bataille tout d’un coup.

Où partir, où se réfugier et les coups de feu tombent sans pitié.

Des lois furent exigées alors que les droits usurpés.

Des barrages envahissent les parages et les voies de la ville assiégée de tous les côtés.

Les passages sont bloqués et la cité jetée dans un abîme sinistre dénudée de sa liberté.

Où est l’âge d’or où les passants heureux survolent dans les ruelles comme des oiseaux libres insoucieux de leur sort.

Vivant les petits bonheurs du quotidien ne pesant que légèrement sur le temps, éliminant tout superflu contenu dans la mémoire et pour autant les remords.

Vite le bon moment, au loin se précipite avec les beaux souvenirs pour ne jamais revenir sur ce sol.

Comme si cette terre ne lui appartenait guère et sa compagnie était étrangère.

Sans lui, la vie s’avère sans dynamisme, ni chaleur que même les coutumes ou la tradition ne sont plus familières.

Perdant son cher patrimoine, la nation se laisse choir désespérément dans un précipice noir.

Seule et sans pouvoir, elle s’effondre tristement donnant libre cours à son rival de saisir son territoire.

Et l’histoire se termine là ou bien osons dire celle-là n’a pas de fin vu son esprit épique et légendaire qui survit à chaque déboire.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Un chaos funeste règne sur notre terre chérie autrefois sainte et salutaire.Une atmosphère sombre domine, au lieu des fêtes et des brouhahas des rues émanant auparavant dont l’écho caressait tendrement l’air.Plutôt un spectacle de détresse en vue, des cortèges funèbres et des cris aigus.La ville semble désertée désormais et l’air souillé de saletés.Qu’est-il advenu de cette...

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