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Économie - Budget 2022

Conseil des ministres : tensions autour du financement d’EDL

Conseil des ministres : tensions autour du financement d’EDL

Samedi marquait la cinquième réunion consécutive du Conseil des ministres consacrée à l’avant-projet de budget pour l’exercice 2022. Photo Dalati & Nohra.

La question du financement de l’organisme public Électricité du Liban (EDL) a provoqué des tensions samedi lors de la cinquième réunion consécutive du Conseil des ministres consacrée à l’avant-projet de budget pour l’exercice 2022. Figurant au 13e point du document préparé par le ministre des Finances, Youssef Khalil, « l’avance pour l’électricité publique (utilisée pour importer du carburant à destination des centrales, NDLR) » est un dossier « houleux », a expliqué le ministre de l’Information p.i. et de l’Éducation, Abbas Halabi, à l’issue de la réunion. Les discussions à son propos ont dès lors été suspendues afin qu’il soit examiné « plus en profondeur ». Le ministre a également souligné que le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Walid Fayad, a été appelé à justifier une « avance à EDL d’un montant de 5 250 milliards de livres libanaises », alors que le pays connaît depuis l’été dernier de longues heures de rationnement de courant.

Après la réunion, Walid Fayad a, lui, souligné qu’« EDL et les compagnies de distribution devraient mener des discussions et s’engager à diminuer le gaspillage », celles-ci étant accusées par nombre d’observateurs de ne pas bien exploiter les sommes consacrées au secteur de l’électricité depuis des années. Il a aussi indiqué s’être réuni avec le commandant en chef de l’armée à qui il a demandé de « protéger les centrales d’électricité », des protestataires y manifestant régulièrement pour dénoncer le rationnement de courant.

Les membres du gouvernement de Nagib Mikati doivent se réunir aujourd’hui, dès 9 heures, au Grand sérail pour poursuivre ces discussions, qui porteront notamment sur le transfert de lignes de crédit pour aider les familles les plus démunies, ainsi que le « dollar douanier » et les aides sociales au secteur public, selon Abbas Halabi. Le « dollar douanier » serait un taux de change spécifique qui servirait au calcul des droits de douanes. Quant aux taxes, le ministre a affirmé que « toutes les taxes (qui pourraient être imposées, NDLR) font toujours l’objet de discussions », assurant qu’« il n’y a pas de nouvelles taxes » jusque-là pour « ne pas accabler davantage les Libanais », qui paient les pots cassés de la crise financière que traverse le pays depuis plus de deux ans. L’adoption de cet avant-projet fait partie des prérequis nécessaires à un redressement du pays au moyen de financements de la communauté internationale et du Fonds monétaire international, qui a repris ses négociations avec les autorités libanaises la semaine dernière.

La question du financement de l’organisme public Électricité du Liban (EDL) a provoqué des tensions samedi lors de la cinquième réunion consécutive du Conseil des ministres consacrée à l’avant-projet de budget pour l’exercice 2022. Figurant au 13e point du document préparé par le ministre des Finances, Youssef Khalil, « l’avance pour l’électricité publique (utilisée...
commentaires (1)

Elle est bien éclairée leur salles, contrairement au cerveaux de beaucoup de ceux qui y sont présents. Hélas, si j'étais parmis eux, j'aurais exigé que les réunions se fassent à la lumière de la bougie, jusqu'à ce que le dernier libanais ai le courant électrique 24h/24 C est ca être dirigeant responsable !

Aboumatta

09 h 30, le 31 janvier 2022

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Commentaires (1)

  • Elle est bien éclairée leur salles, contrairement au cerveaux de beaucoup de ceux qui y sont présents. Hélas, si j'étais parmis eux, j'aurais exigé que les réunions se fassent à la lumière de la bougie, jusqu'à ce que le dernier libanais ai le courant électrique 24h/24 C est ca être dirigeant responsable !

    Aboumatta

    09 h 30, le 31 janvier 2022

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