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Dernières Infos - Crise au Liban

Les employés des installations pétrolières de Tripoli suspendent leur grève

Les employés des installations pétrolières de Tripoli suspendent leur grève

Des employés des installations pétrolières de Tripoli, au Liban-Nord, tenant un sit-in, le 21 janvier 2022. Photo fournie par notre correspondant Michel Hallak

Des travailleurs et des contractuels des installations pétrolières de Tripoli au Liban-Nord, en grève ouverte depuis mercredi, ont tenu un sit-in vendredi sur leur lieu de travail, émaillé de tension lors d'un échange verbal avec la cheffe de la direction du Pétrole, Aurore Feghali, rapporte notre correspondant Michel Hallak. Ils ont finalement décidé de suspendre leur mouvement après avoir obtenu des promesses de la part des autorités.

L'échange tendu entre les grévistes et la responsable a eu lieu au niveau de l'entrée des installations. Les employés en grève réclament notamment des augmentations de salaires et le versement d'impayés, alors que le pays traverse une grave crise économique depuis 2019. Ils ont demandé au ministre de l’Énergie Walid Fayad de "tenir ses promesses" sur ce plan.

En cours d'après-midi, les grévistes ont annoncé avoir "suspendu" leur mouvement, après avoir reçu des garanties de la part des autorités concernant leurs revendications.

Les installations pétrolières de Tripoli, ainsi que celles de Zahrani, constituent les principales voies d'importation de carburant supervisées par l'État. Le syndicat des employés en grève avait annoncé mercredi "la suspension du travail dans toutes les sections des installations pétrolières de Tripoli", notamment "l'arrêt de livraison de mazout, du travail des techniciens et des travaux d'entretien des réservoirs et du gazoduc arabe". Il a expliqué que cette décision intervient après de nombreuses discussions "infructueuses" avec le ministère de l'Énergie, qui a refusé de majorer leurs salaires. 

Des travailleurs et des contractuels des installations pétrolières de Tripoli au Liban-Nord, en grève ouverte depuis mercredi, ont tenu un sit-in vendredi sur leur lieu de travail, émaillé de tension lors d'un échange verbal avec la cheffe de la direction du Pétrole, Aurore Feghali, rapporte notre correspondant Michel Hallak. Ils ont finalement décidé de suspendre leur mouvement après...