Le Liban a enregistré 5.628 nouvelles contaminations, dont 170 en provenance de l'étranger, ainsi que 15 décès au cours des dernières 24h, selon un bilan publié vendredi par le ministère de la Santé. Actuellement, 690 personnes sont hospitalisées, dont 358 patients en soins intensifs des suites du coronavirus.
Le taux d'occupation des lits réservés aux patients souffrant du Covid-19 est de 61 % et monte à 72 % dans les unités de soins intensifs. Depuis février 2020, la pandémie a fait 853.252 contaminations, 9.460 décès et 696.017 rémissions. En outre, le taux de de positivité par rapport au nombre de tests effectués au cours des 24 heures écoulées s'élève à 19,5% , un chiffre qui reste très élevé.
Inscription sans internet
Côté vaccination, 46,9% des personnes éligibles ont reçu une première dose de vaccin et 38,2 % les deux nécessaires avec les produits Pfizer, AstraZeneca, Spoutnik-V ou Sinopharm. La campagne de rappel, entamée en octobre dernier, a permis à 19,4 % des personnes éligibles de recevoir une 3e dose de vaccin.
Sur ce plan, l'initiative IMPACT, qui gère la plateforme électronique du gouvernement dédiée au Covid-19, a annoncé avoir mis en place un service d'enregistrement pour les rendez-vous de vaccination qui ne nécessite pas de réseau internet. Cela devrait encourager les habitants qui se trouvent dans des localités où la couverture du réseau est faible ou inexistante.
Vaccine registration is now possible OFFLINE!
— IMPACT (@impact_gov) January 21, 2022
IMPACT developed an offline registration module with MoPH, CI, World Bank, BDD, WHO & UNICEF. It targets NGO field workers to expedite the registration process in areas with internet connectivity issues. #Inclusive pic.twitter.com/FmZMK8VBKZ
Polémique autour du test PCR
En outre, alors que des informations circulaient dans la presse ces derniers jours faisant état d'une dilapidation des sommes payées par les voyageurs pour effectuer des tests PCR à leur arrivée à l'Aéroport international de Beyrouth (AIB), le directeur général de l'AIB, Fadi el-Hassan, a démenti, jeudi, "le gaspillage d'un montant de 40 millions de dollars". Toutefois, le procureur général près la Cour des comptes, Fawzi Khamis, avait annoncé mardi qu'une enquête a été ouverte concernant cette affaire. Il a indiqué avoir déjà auditionné M. Hassan, ainsi que le ministre de la Santé Firas Abiad et le directeur de l'Université libanaise (UL) Bassam Bedrane.
Réagissant à cette polémique, la direction de l'UL a accusé, vendredi, les compagnies aériennes de "commettre une injustice" à l'égard de l'institution, les appelant à transférer à l'UL un montant de 50 millions de dollars qui lui serait dû depuis le 1er juillet 2021. Quant à la société Areeba, qui a été retenue pour gérer les opérations de paiement en ligne, elle s'est défendue contre les critiques, affirmant avoir présenté la meilleure offre aux autorités, tant sur le plan du prix que sur la qualité des services.
Les autorités libanaises avaient imposé le 10 janvier aux voyageurs arrivant à l'aéroport de Beyrouth d'effectuer un test PCR dont le montant, fixé à 30 dollars, doit être payé à l'avance sur une plateforme électronique du ministère. Le coût initial de ce test était de 50 dollars, avant que les autorités ne le revoient à la baisse.
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