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Nos Lecteurs ont la Parole

Musique et mélodie réconcilient l’homme avec la vie

La musique n’est pas illusion, mais révélation. Si elle triomphe, c’est parce qu’elle dévoile une beauté inaccessible autrement, qu’elle nous fait éprouver quelque chose qui représente une réconciliation permanente avec la vie.

La musique est le plus beau don que le ciel ait fait à l’homme sur terre, pauvre errant dans les ténèbres. Seule la musique peut interpréter, pacifier, apaiser. Elle n’est pas le brin de joie que l’on saisit au dernier moment, mais une amie fidèle, une protectrice, un soutien.

Parfois abattus, nous sommes souvent émerveillés du pouvoir qu’a la musique de nous redonner du courage, d’apaiser nos nerfs ébranlés, de tendre la perche à l’espoir. Vraiment, la musique a des sortilèges pour calmer la furie du cœur. C’est un baume qui guérit des soucis.

Il y a deux manières de profiter des bienfaits de la musique. La première est d’emprunter la voie que suit l’amateur. Il y a la musique moderne : fredonner de la pop music et de la country music, des chansons françaises et anglaises des années 60, 70 ou 80, des chansons de Claude François, de Dalida, de Jacques Brel ou Claude Nougaro. Prêter l’oreille au jazz, au blues et au boogie-woogie nous inclinera peut-être à nous attacher à la musique de Sydney Bechet. Puis il y a la musique classique. Point n’est besoin de savoir distinguer une fugue d’un fandango. Un simple morceau d’une œuvre cause à l’auditeur une émotion profonde : son âme est prise, son cœur empoigné. Il ne peut rester indifférent.

Devenir mélomane, c’est simplement apprécier, écouter de la musique. Seul le contact personnel et direct conduit à l’amour de la musique beaucoup plus sûrement que l’étude, les explications ou n’importe quelle sorte d’initiation.

D’abord, écoutons souvent le même morceau jusqu’à ce qu’il provoque en nous une émotion, que ce soit de la musique moderne ou classique. N’espérons pas assimiler une chanson ou une symphonie dès la première fois. Et n’éprouvons pas de découragement ni un sentiment de culpabilité si, en écoutant une œuvre inconnue de nous, notre attention vagabonde.

Au commencement, absorbons-en autant que nous le pouvons et laissons passer le reste. Il viendra un temps où les nuées s’écarteront, laissant le paysage musical apparaître clairement devant nous.

En second lieu, choisissons – du moins après la pop music – de la musique romantique classique. Nous avons là un immense répertoire qui commence avec Beethoven pour s’achever avec Sibélius et qui englobe dans sa vaste orbite les œuvres les plus appréciées du grand public, celles de Chopin, de Schubert, de Brahms, de Dvorak, de Tchaïkovski, de Verdi, de Wagner et de Berlioz. Par leur exubérance, leur charme, leur brillante éloquence, ces genres de musique exercent une attirance immédiate. Mais il n’est pas sûr que nous aimions tous les musiciens. Certaines personnes réagissent plus facilement à Chopin et à Puccini qu’à Haendel ou Haydn. Cependant, il peut en être différemment pour chacun d’entre nous.

La musique est le plus libre de tous les arts. Elle n’a, la plupart du temps, de « signification » que dans son propre univers et par ses propres expressions. Mais du fait qu’elle a peu de rapport avec ce que nous appelons les réalités de la vie et la routine quotidienne, elle nous aide à nous libérer de nos soucis quotidiens. Et parce que la musique voyage sur des rythmes ailés, elle nous fait oublier là où le soulier nous blesse.

L’autre manière de profiter de ses bienfaits est de l’employer comme fond sonore, comme accompagnement, comme une sorte de bain lénifiant dans lequel on se laisse aller à de somnolentes rêveries où que nous soyons et quoi que nous fassions. Oui, la musique est un élixir bienfaisant, c’est un philtre magique où les soucis s’endorment et où s’apaisent les fureurs de l’esprit. Si nous voulons bien dormir, écoutons les chansons et les œuvres que nous aimons !

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

La musique n’est pas illusion, mais révélation. Si elle triomphe, c’est parce qu’elle dévoile une beauté inaccessible autrement, qu’elle nous fait éprouver quelque chose qui représente une réconciliation permanente avec la vie.La musique est le plus beau don que le ciel ait fait à l’homme sur terre, pauvre errant dans les ténèbres. Seule la musique peut...

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