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Politique - Récit

Pourquoi Mikati est sorti furieux de son entretien avec Berry

En quoi consistait le grand deal politique entre le chef du Parlement et le président de la République ? Pourquoi celui-ci n’a finalement pas vu le jour ? Grâce aux témoignages de plusieurs personnes impliquées de près dans les tractations, « L’Orient-Le Jour » a pu reconstituer toute la séquence.

Pourquoi Mikati est sorti furieux de son entretien avec Berry

Le Premier ministre libanais Nagib Mikati, le 14 octobre 2021.Mohamed Azakir/file photo Reuters

20 décembre, Aïn el-Tiné. Nagib Mikati est furieux. Le Premier ministre, connu pour son sang-froid et sa capacité à arrondir les angles, a la mine des mauvais jours en sortant de son entretien avec Nabih Berry. Sans même prendre le temps de s’arrêter et sur un ton remonté, il se contente de lancer aux journalistes présents ce jour-là que le gouvernement n’est pas « concerné par ce deal ». Le deal en question ? Un parfait condensé de tout ce qu’est la politique libanaise : un compromis sans foi ni loi conclu entre des gens qui se détestent au plus haut point.

Quelques minutes après la scène qualifiée de « théâtrale » par ses adversaires, les rumeurs se multiplient sur une possible démission du magnat des télécoms. Son gouvernement est en effet paralysé depuis plus de deux mois. En cause : le tandem chiite, Hezbollah-Amal, qui veut écarter le juge Tarek Bitar de l’enquête sur la double explosion au port de Beyrouth. Mais pour cela, ils ont besoin de Michel Aoun et de son gendre, Gebran Bassil. Or, ces derniers veulent pour leur part que le vote de la diaspora, qui pourrait leur coûter très cher lors des prochaines législatives, soit limité à six sièges et ne concerne pas l’ensemble du Parlement. La communauté internationale soutient le Premier ministre mais attend de lui non seulement qu’il mette le pays sur la voie des réformes mais aussi qu’il ne cède pas sur plusieurs dossiers-clés, comme l’enquête du port. Comment avancer sans alliés ? Comment ne rien céder sans marge de manœuvre ?

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Mikati est coincé, esseulé. Pendant des semaines, il a tenté de faire ce qu’il sait faire de mieux : donner un peu aux uns, donner un peu aux autres, afin de débloquer une situation impossible. Mais rien n’y fait. Les partis sont gourmands, trop gourmands, et la rivalité qui les oppose est tellement forte que personne n’est prêt à se contenter d’une petite part.

Big bang dans la justice

En arrivant à Aïn el-Tiné, ce 20 décembre, Mikati sait ce qui se prépare depuis des semaines entre les deux présidents ennemis. Un grand deal, semblable à celui qui avait permis à Michel Aoun d’accéder à la présidence en 2016 et à Saad Hariri de (re)devenir Premier ministre. Tout est mis sur la table. L’enquête sur l’explosion au port doit être coupée en deux volets, l’un administratif, l’autre politique, qui est confié à la Haute Cour, une juridiction d’exception chargée de juger les présidents et les ministres, plus facilement contrôlable qu’un juge indépendant. Le Conseil constitutionnel doit accepter en échange le recours déposé par le parti du président Aoun contre les amendements de la loi électorale. Et limiter ainsi le vote de la diaspora à six sièges. Mais le deal va encore plus loin que cela. Il implique de limoger le président du Conseil supérieur de la magistrature, Souhail Abboud, coupable pour les uns (Hezbollah) de s’être opposé à la mise à l’écart de Tarek Bitar, et pour les autres (les aounistes) d’avoir le soutien de la communauté internationale et d’être ainsi un candidat à la présidence de la République. Mais en contrepartie, Aoun demande la destitution du procureur financier, Ali Ibrahim, affilié à Berry, celle du président de la Commission d’inspection judiciaire, Bourkan Saad, également affilié au chef d’Amal et celle encore du procureur de la Cour de cassation, Ghassan Oueidate, proche de Hariri. Autrement dit, un big bang dans la justice. Dans la même logique, Mikati évoque l’idée d’écarter la procureure de la République de Mont-Liban, Ghada Aoun, proche du président. Suffisant ? Pas assez pour les deux camps, qui veulent aussi mettre les compteurs à zéro dans les postes sécuritaires. Michel Aoun demande le remplacement du directeur général des Forces de sécurité intérieure, Imad Osman, et propose de nommer à sa place le général de brigade Ahmad Hajjar. En contrepartie, il se dit disposé à écarter le général Tony Saliba, directeur de la Sécurité de l’État.

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Comment mettre en œuvre un tel accord ? Comment imaginer que la pilule puisse passer auprès de l’opinion et de la communauté internationale ? Les principaux protagonistes n’en ont cure. Ils imaginent un plan en quatre étapes. Un : Bitar contre le Conseil constitutionnel. Deux : reprise des réunions du Conseil des ministres qui valident les nouvelles nominations judiciaires et sécuritaires. Trois : le gouverneur de la banque centrale, Riad Salamé, dont les aounistes ont juré qu’ils auraient la tête, est contraint de démissionner. Quatre : les parties s’entendent sur les autres nominations administratives et diplomatiques. S’ils s’en lavent aujourd’hui tous officiellement les mains, parce qu’il a échoué, L’Orient-Le Jour a pu confirmer auprès de plusieurs sources impliquées dans les tractations que tout ce marchandage a bien eu lieu.

« Pendant que je tiens la serviette »

Berry reçoit donc Mikati, ce fameux 20 décembre, pour peaufiner les derniers détails. Il l’informe de la teneur du deal et lui demande de convoquer le Conseil des ministres pour retirer Bitar du volet politique de l’enquête. Mikati refuse. Il sait que la décision provoquerait la colère de la rue et lui ferait immédiatement perdre le soutien de la France et des États-Unis. Il demande au contraire à Berry de profiter de la visite du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, pour envoyer un geste fort à la communauté internationale : un déblocage de la paralysie gouvernementale. C’est là que les choses commencent à se gâter. Berry écarte l’option d’un revers de main et assure que les ministres chiites démissionneront si le Conseil des ministres est convoqué sans que ne soit réglée au préalable l’affaire Bitar. Mikati n’est pas contre la séparation de l’enquête en deux volets. Mais il refuse de s’impliquer dans ce dossier et préfère que celui-ci soit réglé au Parlement, ce qui suppose un accord entre Berry et Bassil. Mais le chef d’Amal n’a pas confiance en Bassil. Il souhaite que l’affaire se règle au sein du gouvernement.

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Le ton monte. Les deux hommes s’énervent. Berry ne comprend pas pourquoi Mikati refuse de se salir les mains dans cette affaire. Le Premier ministre lui reproche en retour de mettre le cabinet en danger. « Qu’est-ce que vous voulez de moi? Que je vous regarde faire votre… pendant que je tiens la serviette ? », lui lance-t-il alors, avant de quitter la salle en colère.

Mikati n’est pas dans le deal. Ce qui complique sérieusement tout le reste. C’est à ce moment que Walid Joumblatt, le chef du Parti socialiste progressiste, entre en scène. Le leader druze propose au Premier ministre de régler la situation en levant toutes les immunités, comme l’avait suggéré auparavant Saad Hariri. Cela impliquerait que le président de la République puisse lui aussi être jugé par Tarek Bitar. Sans grande surprise, Aoun écarte l’option.

Rendez-vous le 2 janvier

En quittant Aïn el-Tiné, Mikati pense sérieusement à démissionner. Mais les Français le convainquent de raison garder. « Vous ne pouvez pas brandir cette menace à chaque obstacle », lui dit un diplomate français. Quelques heures après, Mikati s’entretient avec les services de l’ambassade américaine à Beyrouth. Il leur annonce qu’il ne compte pas céder et qu’il rejette fermement l’accord qui supposait qu’il interfère dans la justice. Du côté du tandem, on est persuadé que c’est la pression étrangère qui a poussé Mikati à sortir du deal. Preuve qu’il n’était pas hostile à l’esprit de celui-ci, le Premier ministre a même demandé à Souhail Abboud de régler l’affaire au sein de l’institution judiciaire. « Je ne ferais pas la moindre concession et ne comptez pas sur moi pour faire pression sur Bitar », lui a répondu ce dernier.

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D’après des responsables du tandem chiite ayant requis l’anonymat, Guterres et les Américains auraient fait comprendre à Mikati qu’il ne devait pas toucher ni à Abboud ni à Bitar, des lignes rouges, au même titre que le commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun. Résultat des courses : le « deal de la honte » est mort-né. Bitar est toujours en place, même si son enquête est à nouveau suspendue. Le Conseil constitutionnel a pour sa part pris une non-décision en réponse au recours présenté par le CPL. Tout est reporté à la rentrée. Le tandem ne compte pas laisser Bitar poursuivre son enquête. Et Bassil, qui a perdu sur tous les tableaux, n’a pas non plus l’intention d’en rester là. Ses proches ont déjà indiqué que le prochain round allait commencer dès le 2 janvier prochain. Si, d’ici là, il n’obtient pas ce qu’il veut du Hezbollah (une promesse de soutien à la présidentielle), le gendre du président entend opter pour l’escalade.

20 décembre, Aïn el-Tiné. Nagib Mikati est furieux. Le Premier ministre, connu pour son sang-froid et sa capacité à arrondir les angles, a la mine des mauvais jours en sortant de son entretien avec Nabih Berry. Sans même prendre le temps de s’arrêter et sur un ton remonté, il se contente de lancer aux journalistes présents ce jour-là que le gouvernement n’est pas « concerné...

commentaires (30)

De petits deals entre de petits hommes qui ne donnent qu’une envie: vomir.

Sabri

23 h 18, le 26 décembre 2021

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Commentaires (30)

  • De petits deals entre de petits hommes qui ne donnent qu’une envie: vomir.

    Sabri

    23 h 18, le 26 décembre 2021

  • SANS LES -SMALLAH- MIKATI TU ES VOUE 3ALA ALLAH...

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 56, le 26 décembre 2021

  • L'ingénieur du deal, le visage grave, assis dans son fauteuil, ne se fatigue pas. Il a d'autres idées.

    Esber

    13 h 29, le 26 décembre 2021

  • Le deal de la honte est tombé, et les manœuvres basse de Basil et Aoun pour écarter le vote des libanais de la diaspora libanaise est honteux ! Vous voulez priver les libanais qui rayonnent dans le monde de leurs seules droits ? Qu’attendez-vous encore des libanais de l’étranger ? Juste venir au Liban avec leurs dollars ! La honte des dirigeants libanais.......

    Bernard WEHBÉ

    09 h 44, le 26 décembre 2021

  • Si on avait appliqué le neo libéralisme à la Hariri il y a vingt ans où plus on serait devant Dubai. ! Mais jamais de toutes les façons les Syriens ne nous ont laissé en paix et en partant vous savez qui ils nous ont laissé ! Bref bande de larbins rendez nous notre pognon et tapez vous sur la gueule rien à cirer l’essentiel est que Saad soit sorti de ce guêpier !

    PROFIL BAS

    00 h 38, le 25 décembre 2021

  • Malgré les circonstance, je souhaite un joyeux Noël à tous, gardons l'espoir de jours meilleurs même si le tunnel qui nous est offert est bien noir. Quand à nos hommes politiques, je leur souhaite les pires cauchemars, l'enfer à jamais et les souffrances sans limites. Ils nous offrent le pire du pire d'un spectacle nauséabond d'une médiocrité sans limite.

    Zeidan

    19 h 03, le 24 décembre 2021

  • L’on a les politiciens que l’on mérite ! Pourquoi personne, les religieux en tête, n’ont pas moufté il y a 30 ans quand le néo-libéralisme à la Papa Hariri a émergé et que tout le monde savait que cela ne pouvait être viable ? Pourquoi personne, chez nous et à l’étranger a accepté l’émergence du Hezbollah et sa prise de facto de pouvoir ? Et comment l’on admet que ces sauvages, même si ce dont des Libanais comme vous et moi, soient armés jusqu’aux dents. Où est la démocratie que l’on a eu dans les années 60 ? Comment on accepte que tous ces zaims, grands ou petits continuent à nous pourrir la vie ? Cela ne sert à rien d’énumérer le nom de tous ces criminels, chefs de partis, fils de, qui ne pensent pas à renvoyer des cacahuètes au Liban pour le sauver. Comment voulons nous que des étrangers paient pour nos errements ? Ils savent que cela ira dans les mêmes poches trop remplies des dirigeants corrompus ? Pourquoi les actionnaires des banques ainsi que les membres de leurs conseils d’administrations et directions ne paient pas leurs erreurs passées mais arrivent à les faire payer à leurs clients, les moyens, pas les gros ? Personne de sensé ne prête plus de 150 % de son capital, réserves et fonds propres à un seul débiteur, même si celui-ci est Dieu le père. Merci à l’OLJ pour son travail et courage à tous les résidents pour la suite ! Il va en falloir.

    TrucMuche

    18 h 56, le 24 décembre 2021

  • Permettez-moi de souhaiter un Joyeux Noël à tous nos compatriotes où qu’ils soient. Ainsi qu’à toute l’équipe de la rédaction de l’OrientLejour, je salue le travail de fond que font Mesdames, Claude Assaf, Emilie Le Sueur ainsi que Monsieur Mounir Rabih, qui n’hésitent pas à appeler un chat un chat, avec des éclaircissements à l’appui pour étayer leurs analyses. Merci pour tout cela ! Une fois n’est pas coutume, permettez- moi aussi de saluer le très beau commentaire dont Monsieur Joseph Adjadj nous a gratifié aujourd’hui.

    Le Point du Jour.

    14 h 48, le 24 décembre 2021

  • C’est notre pièce de théâtre dantesque de fin d’année avec les moins bons et les plus mauvais ! Ce n’est point l’Amore del Ercole comme dans un meilleur temps mais cela dépend de nous pour l’imaginer en couleur avec un bon petit cru et Joyeux Noël à tous et en particulier à la petite famille de commentateurs espiègles de l’OLJ.

    Wow

    14 h 47, le 24 décembre 2021

  • Pays de m…

    EL RIZ Mohamed

    14 h 36, le 24 décembre 2021

  • Il est évident que nos trois BIG BOSSES Nos 1,2 et 3 ont complètement perdu la boussole,ainsi que toute notion de dignité et de responsabilité dues à leur fonction ! Alors, pourquoi imaginer que le 2 janvier 2022 prochain ils auront par miracle changé de mentalité et réaliseront qu'ils sont les dirigeants de ce pays et de son peuple ? Deux d'entre eux ont déjà largement dépassé l'âge où on peut changer...le troisième est avant tout un homme d'affaires...Notre pays se porterait beaucoup mieux sans les conséquences des querelles de ces trois personnages qui se détestent cordialement...alors expédions-les en toute urgence là où ils ne pourront plus nuire, c'est à dire chez eux...où très loin d'ici !!! - Irène Saïd

    Irene Said

    14 h 27, le 24 décembre 2021

  • "Pourquoi Mikati est sorti furieux de son entretien avec Berry?".... the question is, pourquoi des centaines de milliers de libanais sortent furieux, attristés et désespérés, de leur Patrie à cause de ces maudits mafiosos...

    Wlek Sanferlou

    14 h 16, le 24 décembre 2021

  • La seule planche de salut pour ce pauvre Liban est que ces crapules s'entre-tuent tant leur haine les uns envers les autres est grande et les conflits d'intérêts patents et opposés. Puisse la lumière de Noël rejaillir sur tous et donner du courage au pauvre peuple, qui n'en peut plus, pour affronter la Nouvelle Année. L'espoir est la dernière chose qui meurt.

    Joseph ADJADJ

    12 h 17, le 24 décembre 2021

  • c est comme ca d ailleurs le vieux 'le président) l a dit tous ceux qui ne sont pas contents qu ils quittent le pays fin de citation

    barada youssef

    12 h 10, le 24 décembre 2021

  • Le pays agonise et nos chefs de tribus toutes confessions confondues cherchent en vain le sexe des Anges. La Honte.

    Antoine Sabbagha

    11 h 09, le 24 décembre 2021

  • C’est la bataille des Minarets ! chacun appelle ses ouailles à sa prière, les uns pour se maintenir au pouvoir quoi qu’il arrive, les autres en essayant de faire pour le mieux du Liban en crise, et en tiraillements de toutes sortes, selon les alliances contre nature qui changent au gré de l’évolution du moment. La démission de Monsieur Mikati n’augurera rien de bon pour le Pays. Au contraire ça donnera plus de vent au moulin du Hezbollah pour enfariner de plus en plus tous ses détracteurs. Et c’est re re re parti comme en 14 ! ils veulent changer de 1er Ministre pour obtenir le désistement, la révocation, on peut appeler cela sous différentes formules ça ne changera rien… La mise à l’écart du Juge Bitar reste leur priorité absolue, quitte à maintenir la tête du peuple sous l’eau jusqu’à l’épuisement. Quant au trio Aoun/Bassil/CPL ils agissent comme si le pays leur appartenait de facto. Tout a été dit sur ce trio infernal, la rue Chrétienne leur a retiré sa confiance, les langues se délient, leurs anciens partisans leur tournent le dos et, malgré tout le trio s’accrochent aux branches pour garder Baadda pour l’Ex-ministre éjecté avec perte et fracas. Les partis Chiites s’isolent de plus en plus ; quitte à perdre pied dans leur propre fief et, de se faire désavouer par leur communauté consciente du mal que ces partis leur causent. Peuple Libanais de toutes confessions, unissons nos prières en ce jour de Noël Fête de Paix, pour que le Liban survive aux judas ! Amen

    Le Point du Jour.

    10 h 44, le 24 décembre 2021

  • CHACUN D,EUX A DES ORDRES DONT IL NE PEUT EN DEROGER. AOUN, DES AMERICAINS ET DES FRANCAIS. MIKATI, DES AMERICAINS, DES FRANCAIS ET DES SAOUDITES. LE BERRIOTE, DE TOUS LES TROIS EN PLUS DES IRANIENS, DES SYRIENS ET DU BARBU. LE BARBU, DES BARBES FAKIHISTES QUI SERONT RASEES AVEC LUI TRES PROCHAINEMENT INCHALLAH POUR QUE REVIVE LE LIBAN SANS TOUS CES VERS DE TERRE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 42, le 24 décembre 2021

  • Tout ce cinéma n’est qu’un exemple de ce qui nous attend pour les élections législatives et présidentielles. Ils vont tous simuler un compromis sur ce sujet pour pouvoir négocier le plus important le déroulement, les prochaines élections et l’intronisation de la marionette de leur choix dans le fauteuil pour perpétuer le vol et le saccage du pays. Mikati aurait cédé depuis longtemps aux menaces et aux conditions des vendus puisqu’il a en toujours fait partie, si la communauté internationale n’était pas là pour l’en empêcher. Merci à la communauté mais il va falloir être beaucoup plus fermes sur le reste car si cela continue, et tout prouve que ça va continuer, aucune élection n’aura lieu et les mêmes pourris auraient gain de cause en fin de partie. Je reviens toujours aux citoyens libanais qui regardent ça avec mépris et dégoût mais malheureusement il en faut beaucoup plus pour dégager tous ces pourris pour récupérer notre pays. Il nous faut de la colère incontrôlable qui n’épargnerait aucun de tous ces mafieux sans peur ni calcul. Nous n’avons plus rien à perdre mais tout à gagner, notre honneur, notre dignité, notre argent et notre pays. Cela vaut bien une révolution incontrôlable.

    Sissi zayyat

    10 h 33, le 24 décembre 2021

  • Conclusion: pour gouverner ce pauvre pays il faut etre corrompu, menteur et meme assassin. Une association de malfaiteurs qui agissent au grand jour et qui se couvrent les uns les autres. Tous a la poubelle de l’histoire.

    Goraieb Nada

    08 h 01, le 24 décembre 2021

  • Mikati, spécialiste du "ménager la chèvre et le chou", est tpmbé ici sur une chèvre rétive et un chou coriace.. Il a beau jouer les vierges effarouchées ("Comment? On veut de moi que le gouvernement s'immisce dans le processus judiciaire?"). Il n'empêche que s'il a refusé certains termes de "l'accord de la honte", il en avait bel et bien accepté le principe. Le "Il y a quelque chose de pourri..." de Hamlet est ici un magnifique euphémisme! Merci pour cet article qui nous explique merveilleusement à quoi passent leur temps (grassement payé par ls contribuables), les princes qui sont censés nous gouverner!

    Yves Prevost

    07 h 47, le 24 décembre 2021

  • Ecoute , enleve tes hommes que j 'enleve les miens. ecoutez deguerpissez avant eux

    Jimmy Barakat

    06 h 48, le 24 décembre 2021

  • Le tandem de l’enfer…

    Michael Nasrallah

    05 h 30, le 24 décembre 2021

  • On ne peut pas tomber plus bas dans cette "république bananière": des marchandages à n'en plus finir sans tenir aucun compte des intérêts du peuple qui croule dans la misère, des coups bas 0entre chefs mafieux, des tentatives d'écarter toute personne honnête qui pourrait gêner leurs desseins criminels, et un peuple complètement anesthésié, qui a perdu toute dignité, qui ne peut plus distinguer le bien du mal, le vrai du faux et qui risque fort bien de nous ramener toute cette clique mafieuse au pouvoir au printemps prochain, si les élections ont lieu! Quelle décadence, quelle triste fin pour cette Suisse du Moyen Orient!

    Georges Airut

    02 h 26, le 24 décembre 2021

  • UNE CHOSE EST SÛR IL Y A LES PROJECTEURS QUI SONT BRAQUÉS SUR MIKATI, SINON IL AURAIT ÊTRE LE PREMIER À SIGNER CET ENTENTE DIABOLIQUE. C'EST CELÀ LA MAFIA, MAIS QUELLE MAFIA QUI A DÉPASSÉ LA COZA NOSTRA DEPUIS LONGTEMPS. LA DIFFÉRENCE C'EST QUE LA NOTRE A TOUS LES POUVOIR.

    Gebran Eid

    02 h 12, le 24 décembre 2021

  • Saint Mikati priez pour nous !

    Chucri Abboud

    01 h 40, le 24 décembre 2021

  • Quelle imagination débordante dans l'écrirure de cet article ! En plus tout est fait pour convaincre le lecteur que le premier ministre est un Saint qui se bat contre des pêcheurs ... Qui pourrait croire à de telles sornettes ?

    Chucri Abboud

    01 h 39, le 24 décembre 2021

  • LA SALETE EST LA BASSASSE DES SALAUDS. QUEL NOM D,AUTRE POUR UN DEAL CRIMINEL QUE L,ORIENT LE JOUR, ET NOUS L,EN REMERCIONS DE TOUT COEUR, A RECONSTITUE ET NOUS A REVELE DANS TOUS SES MOINDRES DETAILS. MERCI OLJ. AU NIVEAU DE NOTRE ATTENTE. VOUS HONOREZ LA LIBRE EXPRESSION DONT VOS ABONNES SE PREVALENT ET L,EXPRIMEZ AUJOURD,HUI TRES MAGNANIMEMENT. A BAS LES COMBINES ! A BAS LES MAFIEUX ET LEURS SALES MARCHANDAGES ! LIBANAISES, LIBANAIS, DEGAGEONS-LES SINON DE BONGRE QUE CE SOIT DE MALGRE ! LA LIBERTE OU LA MORT LIBRE ET NON DE FAIM...

    LA LIBRE EXPRESSION

    01 h 38, le 24 décembre 2021

  • Vaines gesticulations de la canaille politichienne pour essayer de se rehabiliter. Pendant qu'ils se disputent comme des chiffoniers, bien entendu ils ne font pas le travail pour lequel ils sont payes grassement et la descente aux enfers du pays se poursuit.

    Michel Trad

    00 h 59, le 24 décembre 2021

  • The petty deals of the shameless ruling class have been ongoing for the past 30 years. Now, they're exposed for all to see that these people are not public servants. They're in politics to serve their own interests, and not of the electorate, their constituents who voted for them.

    Mireille Kang

    00 h 58, le 24 décembre 2021

  • La Honte , la Guerre des corrompus entre eux

    SALEH SROUR

    00 h 53, le 24 décembre 2021

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