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Nos Lecteurs ont la Parole

Pour le plaisir de t’écrire, Zahlé

Pour le plaisir de t’écrire, Zahlé

De la nostalgie et de l’éloignement, une tendresse ineffable naît. Elle incite les esprits affables à vouloir garder les souvenirs du bon vieux temps dans leurs mémoires et comme par impulsion les transcrire en témoignages dans leurs écrits.

Des réminiscences de chaque moment passé avec les concitoyens, de chaque intervalle de temps consommé avec les amis d’enfance, de chaque tasse de café prise sur la véranda pendant ces après-midi de visites et de red el-zyara entre les voisins, de chaque banquet improvisé dans la zaroubé (allée) s’alignent dans les pensées de l’expatrié à l’instar de ces chaises et tabourets de toutes couleurs et formes qui, dans la chaleur qui s’attarde pendant la magie des soirées d’été zahliotes, s’alignent pour des séances interminables de discussions et de commérages.

Oui, des commérages, des rires, des glouglous de narguilé et un passe-temps des plus joyeux, des plus merveilleux pour les bienheureux, ces personnages privilégiés, ces Libanais, ces Zahliotes qui savent ralentir les aiguilles du temps. Des séances qui se figent comme dans des tableaux. Ils sont joliment peints et délicieusement encadrés dans l’esprit des émigrés. Des tableaux souvenirs qui ressurgissent tout le temps. Des tableaux indélébiles qui échappent à l’oubli et à la marche inexorable du temps.

Ces tableaux intemporels, dessinés avec des pensées nostalgiques et des plumes qui fusionnent et qui dévoilent des sentiments profondément authentiques chargés d’émotions sublimissimes, se sont réunis dans un ouvrage palpitant : Zahlé, le Liban au cœur.

Écrite à quatre mains et illustrée par le plus fameux des peintres zahliotes, cette œuvre sans fard, entièrement philanthropique, empreinte d’une profonde humanité, est nimbée d’amour. Elle édifiera certainement un prélude et incitera d’autres écrivains libanais à écrire sur leurs villes ou villages natals.

Écrire nos villes natales, comme on a écrit Zahlé, c’est d’abord mettre à l’honneur ces villes chères à nos cœurs. C’est écrire tout ce que représentent ces villes à nos yeux et dans notre esprit. C’est transcrire la vie de leurs habitants, leur bonté et leur humilité, leur foi et leur spiritualité, c’est raconter leurs histoires et leurs habitudes, leurs joies et leurs peines, c’est écrire leurs recettes traditionnelles et leurs élixirs, leurs tables et leurs vins. Écrire nos villes, c’est décrire leurs lieux qui ont gardé précieusement nos souvenirs et partagé avec nous notre enfance et adolescence, leurs zwarib (allées) qui nous ont vus grandir et déployer nos ailes, leurs légendes urbaines qui, par leur simplicité, nous ont donné des fous rires, tout cela amplifié par le fait que ces villes et leurs habitants qui sont notre famille, nos proches, nos voisins et nos amis nous manquent.

Zahlé, le Liban au cœur est un livre qui décrit les monuments humains et urbains de Zahlé, des fois avec la curiosité d’un passant et tous les mots et le lexique d’un regard extérieur, puis d’autres fois avec un regard personnel, infusé de notes tendres, enthousiastes et surtout nostalgiques. Les notes de celles qui se sont éloignées mais jamais, jamais dans les pensées.

Zahlé, le Liban au cœur est également une œuvre d’art. Remplie de tableaux, huiles et aquarelles originales, elle s’offre au regard du monde et l’entraîne dans un autre monde plus coloré, plus paisible et plus attachant. Prenant toute leur place dans ce livre, ces tableaux s’imposent en toute majesté pour charmer. Vous charmer.

De la passion d’aimer Zahlé et d’une rencontre symbiotique entre des plumes et des pinceaux est né un chef-d’œuvre : Zahlé, le Liban au cœur. Venez découvrir et redécouvrir Zahlé à travers nos textes et nos peintures. Plutôt qu’à travers la violence de la politique, venez découvrir cette ville, synonyme de bonheur, au prisme de la splendeur de l’art et de la littérature.

Incommensurable, la beauté fascinante de chaque coin du Liban est infinie. Faites-le savoir au monde.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

De la nostalgie et de l’éloignement, une tendresse ineffable naît. Elle incite les esprits affables à vouloir garder les souvenirs du bon vieux temps dans leurs mémoires et comme par impulsion les transcrire en témoignages dans leurs écrits. Des réminiscences de chaque moment passé avec les concitoyens, de chaque intervalle de temps consommé avec les amis d’enfance, de...

commentaires (1)

Un ouvrage exceptionnel à mettre entre toutes les mains. Les quatre autrices ont réalisé un travail colossal, gigantesque débordant d'émotion et de découvertes. A quatre plumes certes, mais à quatre cœurs aussi avec une écriture authentique, fluide et profonde . C'est un pur plaisir aussi bien pour le cœur que pour l'intellect . Quant aux toiles de Moussa, elles sont extraordinaires car non seulement elles font écho aux textes , mais elles nous invitent à dialoguer et à interagir avec les personnages ... Un travail de pro que je savoure à petites doses tous les soirs de peur de le finir vite, trop vite ... Bravo Pascale pour cette initiative culturelle et philanthropique à la fois .

Tarabay Ghassan

20 h 06, le 03 novembre 2021

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Commentaires (1)

  • Un ouvrage exceptionnel à mettre entre toutes les mains. Les quatre autrices ont réalisé un travail colossal, gigantesque débordant d'émotion et de découvertes. A quatre plumes certes, mais à quatre cœurs aussi avec une écriture authentique, fluide et profonde . C'est un pur plaisir aussi bien pour le cœur que pour l'intellect . Quant aux toiles de Moussa, elles sont extraordinaires car non seulement elles font écho aux textes , mais elles nous invitent à dialoguer et à interagir avec les personnages ... Un travail de pro que je savoure à petites doses tous les soirs de peur de le finir vite, trop vite ... Bravo Pascale pour cette initiative culturelle et philanthropique à la fois .

    Tarabay Ghassan

    20 h 06, le 03 novembre 2021

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