Rechercher
Rechercher

Économie - Aides sociales

Carte d’approvisionnement et projet ESSN : les bénéficiaires pourront commencer à s’inscrire d’ici à 10 jours

Le ministre libanais des Affaires sociales, Hector Hajjar, a indiqué hier que le retard qu’accusent le « Projet de protection sociale en réponse à une crise d’urgence et au Covid-19 » (ESSN) de la Banque mondiale (BM) et la carte d’approvisionnement, des mécanismes permettant de venir en aide aux familles défavorisées, était dû au fait que le Parlement n’avait pas encore approuvé les amendements nécessaires à ce premier projet. Ce texte aurait dû être étudié lors de la séance parlementaire de jeudi mais la séance a été levée après la perte du quorum, suite à une querelle entre le Courant patriotique libre et le chef du législatif concernant le nombre de voix nécessaire pour approuver des amendements à la loi électorale.

Dans un communiqué, le ministre a aussi annoncé que les inscriptions des personnes souhaitant bénéficier de ces deux mécanismes seraient lancées « d’ici à 10 jours » sur la plateforme Impact, qui dépend de l’Inspection centrale et vise à coordonner le travail interministériel. Cette plateforme est notamment utilisée, pour le moment, pour les inscriptions à la vaccination anti-Covid.

Dans une vidéo circulant dernièrement dans les médias, le ministre Hajjar et son collègue au ministère de l’Économie, Amine Salam, avaient refusé de répondre à des questions de la chaîne Sawt Beirut International concernant le retard des projets d’aide sociale, alors que le Liban fait face à une grave crise socio-économique. Les deux ministres s’étaient renvoyé la balle et avaient évité de justifier ce retard.

Lancé début 2021, le projet ESSN constitue un prêt de 246 millions de dollars financé par la BM et qui a pour but de venir en aide à 147 000 familles démunies face à la pandémie, mais surtout à la terrible crise socio-économique que subissent les Libanais depuis deux ans. Malgré son caractère d’urgence, ce dispositif est en suspens depuis mi-janvier dernier en raison d’un contentieux avec les responsables libanais quant à la monnaie de déboursement. La BM avait alors exprimé son souhait de voir l’aide versée en devises plutôt qu’en livres, suscitant une levée de boucliers, notamment de la part de la Banque du Liban par laquelle le prêt devait transiter. Après plus de sept mois de tergiversations, la BM avait finalement annoncé fin août un accord avec les autorités libanaises pour le déboursement de cette aide en devises.

Le ministre libanais des Affaires sociales, Hector Hajjar, a indiqué hier que le retard qu’accusent le « Projet de protection sociale en réponse à une crise d’urgence et au Covid-19 » (ESSN) de la Banque mondiale (BM) et la carte d’approvisionnement, des mécanismes permettant de venir en aide aux familles défavorisées, était dû au fait que le Parlement n’avait pas...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut