Les audiences en appel ont commencé hier devant le Tribunal spécial des Nations unies pour le Liban (TSL) à la suite du verdict du procès sur la mort de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri dans un attentat perpétré le 14 février 2005. L’accusation a déclaré que les juges avaient commis des erreurs « fondamentales » en ne tenant pas compte des preuves circonstancielles lorsqu’ils ont acquitté Hussein Oneissi et Hassan Habib Merhi, deux membres présumés du Hezbollah.
Le tribunal a condamné par contumace à la perpétuité, le 18 août 2020, un membre présumé du Hezbollah, Salim Ayache, notamment pour « homicide intentionnel ». Il n’y avait cependant pas assez de preuves pour condamner les autres accusés, Assad Sabra, Hussein Oneissi et Hassan Habib Merhi, ont déclaré les magistrats. L’accusation a fait appel des acquittements des deux derniers.
« L’accusation se sent obligée d’interjeter appel en raison des erreurs que nous avons décrites et qui sont fondamentales pour la détermination de la culpabilité ou de l’innocence », a déclaré hier lors de l’audience Norman Farrel, procureur du TSL. « Et enfin, nous ne devons pas oublier que ce tribunal a condamné Salim Ayache et il est en fuite. Il est un fugitif et il devrait être traduit en justice », a-t-il ajouté. Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a annoncé à maintes reprises qu’il refusait de remettre tout suspect et de reconnaître le tribunal, qui a émis un mandat d’arrêt international contre M. Ayache. Le tribunal avait déclaré en avril que M. Ayache ne pouvait pas faire appel du verdict tant qu’il ne s’était pas rendu.
commentaires (2)
Encore l!!!! Le TSL a trait la vache libanaise . Les caisses de l'État elles aussi sont à sec et à sac . Et les gueux de chez nous continuent leur sale boulot avec ce tribunal arnaqueur .
Hitti arlette
15 h 15, le 05 octobre 2021