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Économie - Immobilier

Les prix des appartements à Beyrouth en 2021 : centre-ville (troisième partie)

En collaboration avec Ramco Real Estate Advisers, « L’Orient-Le Jour » révèle dans cette troisième partie les prix en dollars frais des appartements au centre-ville de Beyrouth.

Les prix des appartements à Beyrouth en 2021 : centre-ville (troisième partie)

Certains agents pensent qu’avec le temps, les prix demandés pour l’immobilier vont se corriger d’eux-mêmes. Photo Élie Abi Hanna

Après les deux premiers épisodes consacrés respectivement à Achrafieh et Ras Beyrouth, L’Orient-Le Jour, en collaboration avec Ramco Real Estate Advisers, décrypte aujourd’hui, dans le dernier volet de cette série, les prix au centre-ville de la capitale, où, après des exercices 2018 et 2019 plutôt moroses, l’année 2020 a été particulièrement animée. Durant cette année, des dizaines d’appartements se sont vendus et la majorité des acheteurs ont payé en chèques bancaires pour sortir leur épargne des banques. Depuis cette frénésie, le calme est revenu.Autour de la baie du Saint-Georges, les valeurs restent parmi les plus chères de Beyrouth et les acquéreurs sont surtout des Libanais de la diaspora prêts à casser leur tirelire pour acheter un bien de qualité. Les prix peuvent varier de 3 500 à 5 500 dollars* par m2 alors qu’en 2019, les tarifs s’étiraient de 4 500 à 7 500 dollars le m2.

« Aujourd’hui, les quelques disponibilités sont surtout concentrées dans une poignée d’immeubles dont Beirut Terraces et 3Beirut », explique Raja Makarem, fondateur de l’agence immobilière Ramco Real Estate Advisers.

La première partie de notre dossier est ici

Les prix des appartements à Beyrouth en 2021 : Achrafieh (première partie)

Parmi les dernières ventes réalisées au centre-ville, un appartement meublé de 587 m2 autour du complexe de Zaytunay Bay vient de se vendre à plus de 5 900 dollars le m2. « Cette vente ne veut pas dire que c’était le prix », explique Walid Moussa, le président du syndicat des agents et consultants immobiliers (REAL).

Situés le long de la rue Omar Daouk, quelques appartements attendent des acquéreurs dans l’immeuble 3Beirut, signé par le cabinet d’architecture Foster + Partners. Plusieurs surfaces sont proposées. Un appartement de 830 m2 au-delà du 10e étage est annoncé à 4 819 dollars le m2 tandis qu’un deux chambres à coucher de 210 m2 est disponible à 5 275 dollars le m2. Certains prix sont quasi équivalents à 2019.

« Les vendeurs disposent d’un large patrimoine immobilier avec plusieurs appartements à Beyrouth, certains sont prêts à en céder quelques-uns pour investir ailleurs mais pas à les brader », justifie un agent immobilier.

D’autres options se trouvent dans l’immeuble Beirut Terraces à proximité de l’hôtel Phoenicia. En fonction des vues sur le littoral, de la qualité de la propriété et des étages, le mètre carré s’étire de 4 100 à 5 600 dollars. En 2019, la fourchette des prix était de 5 000 à 8 500 lollars (les dollars bloqués dans les banques et échangeables au taux de 3 900 livres) le m2.

« Il y a une demande pour le centre-ville. Mais comme partout à Beyrouth, les acheteurs cherchent de bonnes affaires. Ainsi, les transactions ne seront possibles que si le prix est d’environ 50 % de celui de 2019 », constate Walid Moussa.

La deuxième partie de notre dossier est ici

Les prix des appartements à Beyrouth en 2021 : Ras Beyrouth (deuxième partie)

« Autour de Starco, un appartement acheté en 2019 à 1,1 million de lollars est sur le marché à 650 000 dollars frais. C’est trop cher pour pouvoir attirer un acheteur potentiel », analyse Joe Maatouk, PDG de l’agence immobilière JM Properties.

Toutefois, certains agents pensent qu’avec le temps, les prix demandés vont se corriger d’eux-mêmes. Comme l’illustre cet exemple. « Un duplex de 1 400 m2 affiché à 14 millions de dollars est désormais annoncé à 9,8 millions. Il a perdu 30 % de sa valeur en six mois », raconte Tony Abou Rizk, agent immobilier.

*Tous les prix en dollars mentionnés dans cet article sont en dollars frais ou « vrais » dollars

Après les deux premiers épisodes consacrés respectivement à Achrafieh et Ras Beyrouth, L’Orient-Le Jour, en collaboration avec Ramco Real Estate Advisers, décrypte aujourd’hui, dans le dernier volet de cette série, les prix au centre-ville de la capitale, où, après des exercices 2018 et 2019 plutôt moroses, l’année 2020 a été particulièrement animée. Durant cette année, des...

commentaires (1)

Très surprenant ces chutes de prix entre la très grosse activité du quartier, tous les beaux projets, le niveau de vie de la population et puis avec des surfaces proportionnées... On évoque la diaspora dans l'article mais il serait intéressant d'avoir une vue globale de l'investissement des étrangers (notamment des pays du golfe) car je pense que ces derniers sont les personnes principalement intéressées par les biens décrits

Georges Olivier

10 h 38, le 01 octobre 2021

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Commentaires (1)

  • Très surprenant ces chutes de prix entre la très grosse activité du quartier, tous les beaux projets, le niveau de vie de la population et puis avec des surfaces proportionnées... On évoque la diaspora dans l'article mais il serait intéressant d'avoir une vue globale de l'investissement des étrangers (notamment des pays du golfe) car je pense que ces derniers sont les personnes principalement intéressées par les biens décrits

    Georges Olivier

    10 h 38, le 01 octobre 2021

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