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Économie - Grand angle

Domaines « .lb » : comment l’internet libanais a failli disparaître de la Toile

Sauvé in extremis du joug de la crise financière à laquelle le Liban est soumis depuis deux ans, le réseau national n’est porté que par un seul homme : Nabil Bukhalid. Pour comprendre comment les sites « .lb » ont bien failli sombrer dans le néant informatique, il faut revenir trois décennies en arrière. Voici le récit d’un fiasco administratif « à la libanaise ».

Domaines « .lb » : comment l’internet libanais a failli disparaître de la Toile

Après des années de tractactions politiques, la crise a bien failli faire disparaître les domaines nationaux de la Toile. Photo d’illustration Leeser/Bigstock

C’est via un e-mail tombé dans ses spams que Shakeeb al-Jabri, spécialiste de la sécurité numérique, a découvert il y a quelques mois que le site internet de l’entreprise de son cousin, établie au Liban, risquait d’être désactivé s’il n’était pas enregistré auprès d’un nouveau registraire payant – un organisme intermédiaire autorisé par le registre principal des noms de domaines (DNS) à enregistrer et modifier ces derniers, c’est-à-dire les adresses des sites internet. « J’ai été surpris car je n’avais reçu ni avertissement ni explication préalables », explique l’informaticien. Cela faisait des années que la page commerciale de son cousin était inscrite et maintenue en ligne gratuitement auprès du Lebanon Domain Registry (LBDR), le registre officiel des DNS « .lb ».

L’e-mail reçu par Shakeeb al-Jabri n’est pas un cas isolé. Des centaines, des milliers peut-être d’e-mails similaires ont été envoyés de manière automatique, selon la date d’expiration des sites. Ils avertissent tous d’une interruption future du service, programmée selon un calendrier défini par le LBDR, et expliquent aux destinataires les étapes à suivre pour enregistrer, renouveler et maintenir leur site, sous peine de le voir disparaître de la Toile.

Dans la foulée de sa découverte, le jeune homme lance l’alerte sur les réseaux sociaux, craignant un nouveau méfait de la crise que traverse le Liban, mais elle fait peu de remous. Les craintes de Shakeeb al-Jabri n’étaient pourtant pas infondées. Tout autant soumis à la crise actuelle qu’à l’antédiluvien capharnaüm administratif libanais, le réseau national a de fait bien failli sombrer dans le néant informatique, n’était l’engagement d’un homme, Nabil Bukhalid, qui, mis au pied du mur par les autorités libanaises, a pris sur lui d’assumer les responsabilités de ces dernières.

Pour comprendre comment on en est arrivé là, il faut remonter le fil de ce fiasco administratif « à la libanaise ».

Fondateur du réseau « .lb », Nabil Bukhalid en est aujourd’hui le sauveur. Photo DR

La création

Tout commence en août 1993, lorsque le premier DNS « .lb » est créé pour le site internet de l’Université américaine de Beyrouth (AUB). Un domaine de premier niveau national (les noms de domaine pour des entités nationales) qui « m’a été alloué par l’Américain Jon Postel », inventeur et gestionnaire des noms de domaines via l’IANA (Internet Assigned Numbers Authority), se souvient Nabil Bukhalid, pionnier de la Toile libanaise. Passionné d’internet, ce dernier est à l’époque directeur du réseau informatique interne de l’université où, à l’aide d’une équipe de bénévoles, il fondera le web national, tel un service rendu à la communauté. D’un site à l’autre, les domaines libanais se développent et sont attribués gratuitement. En quelques années, c’est toute l’infrastructure du réseau national qui est mise sur pied.

Toutefois, « en 1996, nous avons réalisé que nous ne pouvions pas continuer comme ça pour nous maintenir », explique l’administrateur principal des DNS « .lb ». En effet, la loi de 1924 sur la propriété intellectuelle au Liban ne s’appliquant alors pas au secteur de l’informatique, tout litige concernant les domaines nationaux tiendrait pour responsables l’AUB et Nabil Bukhalid. L’année suivante, l’informaticien prend donc contact avec le ministère de l’Économie et du Commerce et, en 1999, l’attribution d’un DNS « .lb » doit s’accompagner d’un certificat payant, enregistré dans la catégorie « publicité sur internet » et obtenu auprès du ministère. Une fois que ce certificat est acquis, le lancement et le maintien d’un site se font toujours gratuitement via les serveurs du LBDR, hébergés sur le campus de l’AUB et gérés par l’équipe de Nabil Bukhalid.

À l’aube du nouveau millénaire, et en pleine reconstruction postguerre, le Liban se dote ainsi en quelques années d’un réseau internet national, créé, porté et administré par ses cerveaux. Un réseau qu’utilisent désormais nombre de sites relevant de commerces, d’organisations, d’universités et d’institutions gouvernementales. Des « .edu.lb », « .net.lb », « .org.lb », « .com.lb », « .gov.lb », entre autres, dont la gestion devrait logiquement, pour Nabil Bukhalid et l’AUB, revenir à un organisme étatique libanais. Un objectif qui va se heurter brutalement à la réalité de l’administration libanaise, où les intérêts des uns et des autres priment sur le bien commun.

La transition

Après quelques tentatives infructueuses pour établir un tel organisme, au début des années 2000, un autre acteur national s’invite dans la partie en 2008 : Ogero, l’entreprise publique en charge des télécoms au Liban, opérant sous la houlette du ministère des Télécoms, se porte candidate pour la gestion du réseau « .lb ». Si le Conseil des ministres de l’époque vote en faveur de cette option, le conflit d’intérêts que représente cette délégation de la gestion des DNS nationaux à un fournisseur d’internet unique sur le marché libanais est évident. Se pose un autre problème : ce réseau étant géré, et non détenu, par le LBDR, souligne Nabil Bukhalid, la demande aurait dû être adressée à l’IANA, détentrice du nom de domaine de premier niveau national « .lb », feu Jon Postel ne l’ayant qu’alloué au LBDR.

Il faudra attendre 2013 et la visite au Liban de Fadi Shehadé, président de la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur internet (Icann en anglais), le régulateur technique d’internet et propriétaire des DNS mondiaux établi aux États-Unis en 1998, pour que soit enfin prise la décision de créer une plateforme associative chargée d’administrer les DNS libanais. Quinze mois plus tard, The Lebanese Internet Center (LINC) est ainsi fondé. À son bord, une dizaine de membres représentant des administrations publiques (ministères de l’Économie et des Télécoms), des agents économiques (Berytech et l’ordre des avocats notamment) et de la société civile, dont Nabil Bukhalid.

Cette association à but non lucratif fait alors du Liban « le premier pays arabe à confier la gestion des noms de domaines à une structure fonctionnant sur un modèle organisationnel multipartite représentant l’ensemble des acteurs de l’internet », expliquait au Commerce du Levant Fadi Shehadé, lors du lancement de LINC en juin 2014. Pour Nabil Bukhalid, toujours administrateur à titre personnel du LBDR, c’est une première victoire dans le cadre de ce processus de transition. Au Commerce du Levant, il confiait toutefois, en 2014, que « de nombreuses étapes doivent encore être franchies », notamment la définition des modalités d’enregistrement des domaines nationaux, comme c’est le cas dans la plupart des pays du monde. Cette refonte du système de gestion des DNS « .lb » n’aura toutefois jamais lieu.

Le blocage

« Le ministère de l’Intérieur ne nous a jamais permis d’enregistrer LINC en son sein, malgré nos quatre à cinq tentatives par an depuis sa création », explique Nabil Bukhalid. Ce refus, jamais formellement expliqué par le ministère, empêche l’association d’ouvrir des comptes bancaires et d’accomplir la mission pour laquelle elle a été créée.

En réalité, à l’origine de ce blocage ministériel l’on trouve, sans surprise, des querelles politiques entre le ministère des Télécoms et celui de l’Économie lors de l’écriture d’un projet de loi encadrant le commerce électronique et stipulant que la gestion des DNS libanais doit être confiée au secteur privé, sous la supervision du ministère de l’Économie, détaillait en 2015 le juge Wassim Hajjar, qui a participé à la rédaction du texte, lors d’une conférence. « Aucun ministère ne doit avoir le pouvoir de réglementer l’accès à internet. C’est devenu un droit fondamental lié à la liberté d’expression », martelait également, à l’époque, le député Ghassan Moukheiber, impliqué lui aussi dans la rédaction de cette loi.

Après une vaine tentative d’enregistrer LINC en tant que structure multipartite indépendante sous la tutelle de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban (CCIAB), et alors que l’AUB commence sérieusement à s’impatienter, la fameuse loi n° 81 sur les transactions électroniques et la protection des données personnelles est votée en 2018, après plus d’une décennie de tractations politiques. Le texte stipule que la gestion des sites internet « .lb » doit être chapeautée par une « autorité nationale » qui inclurait des représentants de plusieurs ministères, dont les Télécoms, l’Économie, la Justice et le Développement administratif.

Cependant, certaines dispositions de la loi, trop vagues, restent inopérantes sans décret d’application. Un classique libanais. Après le vote de la loi, le député Samer Saadé, chargé de présider la commission parlementaire spéciale étudiant le texte, est on ne peut plus clair : « Cette loi est basée sur la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) française qui concentre à elle seule des pouvoirs importants. Mais, au Liban, il est impossible qu’un seul organisme concentre autant de pouvoirs, car tout le monde se disputerait. » Or une division des responsabilités affaiblirait de facto le texte de loi.

Parallèlement aux tergiversations politiques, la situation du LBDR devient critique. D’une lenteur administrative à l’autre et d’une péripétie nationale à l’autre, l’été 2019 arrive et, avec lui, les prémices de ce qui s’avérera la pire crise économique et financière que le Liban ait connue. En octobre, la colère populaire contre l’ensemble de la classe dirigeante considérée comme corrompue explose, emportant le gouvernement de Saad Hariri. Au chapitre des préoccupations nationales, la question de la gestion des DNS « .lb » est reléguée en fin de liste.

Une révolution citoyenne, un début d’effondrement de la monnaie nationale et du secteur bancaire, et un confinement sanitaire plus tard, l’AUB lance, en juin 2020, son ultimatum : si le registre LBDR n’est pas relocalisé et géré par un tiers sous deux mois, le système sera complètement désactivé. En clair : les sites « .lb » sont menacés de disparition.

C’est là que tout s’accélère.

Le sauvetage

Tandis que le Liban se noie de plus en plus dans la crise, et après plus de deux décennies de surplace politique, s’enclenche une course contre la montre pour sauver les DNS « .lb », et donc, par transitivité, les sites des institutions officielles libanaises. Après avoir consulté le comité de LINC et le bureau du Premier ministre Hassane Diab, Nabil Bukhalid est redirigé vers le bureau du ministre d’État pour la réforme administrative (Omsar) où il présente, le 30 juin 2020, une requête, cosignée par l’AUB et l’ISOC (Internet Society Chapter Lebanon – une ONG représentant la communauté internet libanaise), au ministre en fonctions, Damien Kattar, qui se penche alors sur le dossier. « En 27 années à essayer d’engager le gouvernement libanais sur ce dossier, le ministre Kattar est le premier à m’avoir répondu positivement et, surtout, par écrit », souligne Nabil Bukhalid, qui obtient en parallèle un report par l’AUB de sa date butoir au 30 septembre 2020.

Un mois plus tard, le 29 juillet, Hassane Diab tient une réunion avec le ministre Kattar et Nabil Bukhalid pour décider de la procédure à suivre. Les trois hommes conviennent d’une solution d’urgence : l’activation temporaire de LINC, vers qui seraient transférées les bases de données du LBDR pour les administrer, jusqu’à ce qu’une entité gouvernementale prévue à cet effet, comme stipulé par la loi n° 81, soit établie. Pour ce faire, le fondateur du « .lb » est chargé de développer une feuille de route. Un processus qui devait prendre des semaines. Mais, sous la pression d’une catastrophe informatique imminente, « nous avons bouclé la chose en quelques jours », se souvient Nasser Israoui, directeur de l’unité de coopération technique à l’Omsar.

De fait, le 3 août, Nabil Bukhalid présente son plan d’action aux responsables. Quelques heures plus tard, le 4 août 2020, une explosion dantesque ravage le port de Beyrouth et plusieurs quartiers de la capitale. Le 10 août, Hassane Diab remet la démission de son cabinet.

« Là, tout a été mis en suspens », explique Nasser Israoui, dont le bureau contacte alors l’AUB pour prolonger à nouveau la période de transition du système. Mais après des années d’avertissements, et au vu de l’ampleur de la crise, l’université demeure inflexible. En l’absence d’un gouvernement en titre, le ministre désormais sortant, Damien Kattar, informe Nabil Bukhalid, au nom du gouvernement, de l’incapacité de ce dernier à activer LINC. Le 23 septembre, l’AUB prévient l’Omsar et Nabil Bukhalid de la désactivation prochaine du système. Contre toute attente, M. Bukhalid réussit néanmoins à négocier une nouvelle extension à fin novembre et démarre la migration des données du LBDR vers un cloud (technique d’externalisation de services informatiques sur des serveurs distants). Une question demeure toutefois sans réponse : quid des DNS « .gov.lb » ?

« Je ne pouvais pas transférer les données des domaines gouvernementaux sans un accord des autorités », explique Nabil Bukhalid. Le 30 septembre, le Premier ministre sortant et le président de la République, Michel Aoun, lui signent une autorisation spéciale, néanmoins assortie de conditions. L’informaticien doit s’engager à rapatrier la totalité du LBDR une fois qu’une entité gouvernementale, supervisée et opérée par l’Omsar, sera créée et activée. « Si j’avais refusé, l’internet libanais institutionnel s’effondrait », note l’informaticien qui, mis devant le fait accompli, s’attelle alors à l’exfiltration des DNS « .gov.lb » vers des serveurs internationaux. Un sauvetage in extremis de l’ensemble des domaines libanais qui s’achèvera finalement en décembre 2020.

Mais, après près de trente ans de gratuité d’hébergement sur le campus universitaire, le recours aux nouveaux hôtes internationaux a, lui, un coût qu’aucun budget du gouvernement démissionnaire d’un pays en crise aiguë, ayant fait de surcroît défaut sur sa dette en devises (eurobonds) plusieurs mois auparavant, ne peut couvrir.

Le fardeau

De « tisseur » de la Toile libanaise, comme le qualifiait le Commerce du Levant en 2014, à sauveur de l’internet libanais, Nabil Bukhalid en devient alors le créancier. « Le contrat d’enregistrement des données (auprès des nouveaux serveurs) coûtait 15 000 dollars (en fresh) et était dû en décembre 2020 », mentionne ce dernier. Mi-octobre déjà, l’informaticien avait pris contact avec la Banque du Liban (BDL), souhaitant intégrer le financement de ce service à caractère souverain aux mécanismes de subventions instaurés par l’institution sur des produits essentiels, comme le carburant, le blé ou les médicaments, depuis le début de la crise. La BDL lui oppose un refus net et le renvoie vers sa banque. Problème : en mode survie depuis l’été 2019, le secteur bancaire a imposé des restrictions bancaires, illégales et informelles, sur les comptes en devises des déposants, et transférer des fonds hors du Liban via le système bancaire devient impossible. « Ma banque n’a simplement pas répondu à ma requête, malgré son caractère exceptionnel », explique Nabil Bukhalid, qui a alors dû puiser dans ses économies personnelles déposées sur un compte à l’étranger pour payer les premiers frais d’enregistrement auprès des hôtes internationaux. « Mon but, à ce moment-là, était de sauver le registre sans créer d’interruptions sur la Toile », dit-il. Si l’informaticien ne souhaite pas révéler les montants qu’il a dépensés jusqu’à présent, il explique toutefois à L’Orient-Le Jour que le budget contractuel annuel du LBDR est de 42 000 dollars...

En janvier 2021, la mission est accomplie, puisque la nouvelle infrastructure du registre LBDR est testée et validée pour un lancement prévu le 1er février suivant. En l’absence d’un financement fourni par une entité officielle libanaise, et dans un pays en plein effondrement empêchant les opérations financières internationales, Nabil Bukhalid décide finalement, en mars 2021, d’enregistrer le LBDR en tant que société dans l’État du Delaware aux États-Unis. Cette option permet de lancer un processus d’autofinancement du système, via des registraires intermédiaires. Cinq de ces registraires sont ainsi accrédités par le LBDR, lui payant des frais d’enregistrement et de renouvellement annuels, et auprès desquels les détenteurs d’un DNS « .lb » doivent dorénavant s’inscrire pour le maintien de leur adresse internet en contrepartie de ce même type de frais, libellés en devises ou en livres libanaises.

De nouvelles conditions que doivent également suivre les domaines gouvernementaux. « Chaque ministère, par exemple, doit payer les frais de registre de ses propres DNS aux registraires », explique Najib Korban, chef des services informatiques à l’Omsar. Mais en raison des restrictions bancaires empêchant également ces registraires de transférer les fonds couvrant les frais à l’étranger, « c’est encore Nabil Bukhalid qui finance à lui seul tout le système », souligne M. Korban.

Si la délégation du LBDR et son institutionnalisation via une administration multipartite sont toujours une nécessité, « la situation n’est plus critique », assure néanmoins Nabil Bukhalid. « C’est une période de transition pour le réseau “.lb” et nous devons protéger les droits des gens », poursuit-il. En somme, protéger le droit des Libanais détenteurs d’un DNS national à conserver, d’une manière ou d’une autre, le fruit de leur travail que l’intemporelle incurie des autorités libanaises aura failli détruire.

C’est ainsi que, passé près d’une disparition de la Toile, l’internet libanais est désormais sain et sauf auprès de serveurs étrangers. Dans l’attente qu’une solution soit mise en place par les autorités pour le rapatriement du système au Liban, un homme, Nabil Bukhalid porte, encore et toujours, la Toile libanaise sur ses épaules.

« Un one man show qui n’est ni fiable ni durable. Et s’il lui arrivait quelque chose ? » se demande Najib Korban, lançant par là un message au gouvernement nouvellement formé vendredi par Nagib Mikati, pour rapidement activer la gestion du LBDR « par une organisation telle que stipulé par la loi n° 81 ».

Nabil Bukhalid, lui, doit espérer très fort aujourd’hui que la formation de ce nouveau cabinet, au bout de treize mois de tractations politiques, puisse enfin le soulager d’une responsabilité qui n’aurait jamais dû lui incomber.


C’est via un e-mail tombé dans ses spams que Shakeeb al-Jabri, spécialiste de la sécurité numérique, a découvert il y a quelques mois que le site internet de l’entreprise de son cousin, établie au Liban, risquait d’être désactivé s’il n’était pas enregistré auprès d’un nouveau registraire payant – un organisme intermédiaire autorisé par le registre principal des noms...
commentaires (6)

Un grand merci pour cet excellent article, édifiant, qui nous donne encore un exemple affligeant de l’incurie des responsables libanais mais qui nous offre aussi de l’espoir dans un avenir meilleur, encore possible (tant qu’une poignée de citoyens exemplaires, tels que les protagonistes de cette saga, ne baissent pas les bras et que le système éducatif n’est pas vidé de ses forces vives). J’aimerais tant que cet article puisse inspirer un cinéaste pour tourner un documentaire sur ces héros de l’ombre et le sauvetage in extremis qu’ils ont pu opérer.

Abichaker Toufic

15 h 26, le 13 septembre 2021

Tous les commentaires

Commentaires (6)

  • Un grand merci pour cet excellent article, édifiant, qui nous donne encore un exemple affligeant de l’incurie des responsables libanais mais qui nous offre aussi de l’espoir dans un avenir meilleur, encore possible (tant qu’une poignée de citoyens exemplaires, tels que les protagonistes de cette saga, ne baissent pas les bras et que le système éducatif n’est pas vidé de ses forces vives). J’aimerais tant que cet article puisse inspirer un cinéaste pour tourner un documentaire sur ces héros de l’ombre et le sauvetage in extremis qu’ils ont pu opérer.

    Abichaker Toufic

    15 h 26, le 13 septembre 2021

  • Preuve de plus que le Liban ne l'est pas par son gouvernement mais par ses citoyens!! Grand merci à Nabil et Shakib.

    Wlek Sanferlou

    13 h 45, le 13 septembre 2021

  • Merci Monsieur Bukhalid et Monsieur al-Jabri aussi.

    Souad KHALIFE

    11 h 00, le 13 septembre 2021

  • Ouf! L’honneur est sauf, il n’y a ni vainqueur ni vaincu. Sauf le peuple Libanais bien sûr, mais ça on s’en fout…

    Gros Gnon

    07 h 45, le 13 septembre 2021

  • Mon Dieu, que tout est compliqué dans ce pays...

    NAUFAL SORAYA

    07 h 20, le 13 septembre 2021

  • Cher Nabil, Le Liban en entier vous est redevable de n'avoir menage ni votre temps ni votre argent pour preserver .lb Par contre, vous devriez laisser les sites gov.lb se demerder seul tant qu'il refusent de payer.....

    Michel Trad

    00 h 34, le 13 septembre 2021

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