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Économie - Banques

Circulaire n° 159 : l’ABL assure qu’elle ne touche pas aux dollars frais

Circulaire n° 159 : l’ABL assure qu’elle ne touche pas aux dollars frais

La publication de la circulaire n° 159 a alimenté la crainte de déposants qui l’ont perçue comme un signe avant-coureur de restrictions à venir sur l’accès à leurs « dollars frais ». Photo M.A.

L’Association des banques (ABL) a assuré dans un communiqué publié hier soir que la récente circulaire n° 159 de la Banque du Liban a « juste pour objectif de contrôler les opérations internes des banques et n’affecte en aucun cas les clients », évoquant spécifiquement les retraits de « dollars frais » protégés par un autre texte de la banque centrale (circulaire n° 150 du 9 avril 2020). « Il n’y a aucune crainte à avoir ni aucun problème concernant l’avenir des transferts en provenance de l’étranger et dont les clients peuvent disposer librement », a ajouté l’ABL.

Publiée le 17 août, la circulaire n° 159 interdit aux banques de comptabiliser, à quelques exceptions près, « au-dessus de leur valeur » les sommes d’argent transférées de l’étranger ou déposées en espèces, ciblant ainsi les établissements qui utilisent le taux dollar/livre sur le marché parallèle (19 000 livres pour un dollar environ ces derniers temps) au lieu du taux officiel (1 507,5 livres). La BDL avait également interdit aux banques de s’approvisionner en devises sur le marché parallèle, ainsi que d’acheter et de vendre des chèques et des comptes bancaires en devises pour leur compte. Les banques ont en revanche été autorisées à acheter les devises transférées depuis l’étranger à leurs clients au taux du marché parallèle, mais seulement dans certains cas, entre autres dispositions concernant également la Commission de contrôle des banques.

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La publication de la circulaire n° 159 a alimenté la crainte de déposants qui l’ont perçue comme un signe avant-coureur de restrictions à venir sur l’accès à leurs « dollars frais ». Une préoccupation légitime, vu que les banques ont restreint illégalement depuis l’automne 2019 l’accès de l’essentiel de leurs clients à leurs dépôts en devises, sur fond de crise de liquidités. Une mesure que le Parlement n’a toujours pas réglementée et que la BDL a indirectement validée en mettant en place la possibilité de retirer ces devises bloquées (appelées aujourd’hui « dollars bancaires » ou « lollars ») en livres et à un taux supérieur à la parité officielle (circulaire n° 151 d’avril 2020). Jusqu’à aujourd’hui, de nombreux clients essayent d’obtenir la libération de leurs fonds par les banques.

L’Association des banques (ABL) a assuré dans un communiqué publié hier soir que la récente circulaire n° 159 de la Banque du Liban a « juste pour objectif de contrôler les opérations internes des banques et n’affecte en aucun cas les clients », évoquant spécifiquement les retraits de « dollars frais » protégés par un autre texte de la banque centrale...

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QUI EST L.IDIOT QUI A CONFIANCE EN LES PROMESSE D,ALI BABA ?

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 55, le 31 août 2021

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Commentaires (1)

  • QUI EST L.IDIOT QUI A CONFIANCE EN LES PROMESSE D,ALI BABA ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 55, le 31 août 2021

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