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Monde - Catastrophe naturelle

Les incendies font rage en Turquie et en Grèce, transformée en « poudrière »

Des renforts français, suédois, roumains, suisses, israéliens et chypriotes tentent d’aider les centaines de pompiers grecs sur place.

Les incendies font rage en Turquie et en Grèce, transformée en « poudrière »

Une maison encerclée par les flammes dans le village d’Afidnes en Grèce. De milliers de villageois et de touristes ont dû être évacués de plusieurs villages en Grèce à cause des incendies qui font rage dans le pays. Louisa Gouliamaki/AFP

Plusieurs régions de Grèce continuaient de flamber hier après une semaine de canicule qui a transformé le pays en « poudrière », alors que la Turquie affrontait une situation aussi critique.

Athènes était envahie vendredi par une odeur âcre et les fumées opaques de l’incendie qui a repris la veille au pied du mont Parnès, après avoir brûlé plus de 1 200 hectares depuis mardi. Les trois monts qui encadrent Athènes disparaissaient sous un épais brouillard, tout comme le mont Lycabette, en plein centre, invisible lui aussi. À 30 km au nord de la capitale, le village d’Afidnes a flambé toute la nuit, laissant un spectacle de désolation, voitures calcinées, maisons détruites, arbres brûlés.

Non loin, à Krioneri, les flammes ont brûlé maisons, entreprises et usines. « Le feu est incontrôlable. Je n’ai pas envie de partir, toute ma vie est ici », raconte, émue, Vassiliki Papapanagiotis.

Une partie de l’autoroute reliant le nord au sud du pays y a été coupée par précaution, tandis que 2 000 migrants ont été évacués du camp proche de Ritsona. Au moins 450 pompiers grecs s’efforçaient de venir à bout du feu, aidés de moyens aériens et terrestres, et de renforts français, suédois, roumains, suisses, israéliens et chypriotes.

Situation critique

« Notre pays fait face à une situation extrêmement critique », a déclaré jeudi soir le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis face aux dizaines d’incendies qui consument la Grèce depuis une semaine sous l’effet de températures caniculaires. « Nous affrontons des conditions sans précédent alors que plusieurs jours de canicule ont transformé tout le pays en poudrière », a-t-il ajouté dans une allocution télévisée d’urgence.

Avec des températures oscillant entre 40 et 45 degrés Celsius, la Grèce et la Turquie traversent une canicule exceptionnelle, la « pire » pour les Grecs en plus de trente ans, selon M. Mitsotakis.

Dans les deux pays voisins, les forêts flambaient, le feu dévastant habitations et entreprises, et forçant à l’évacuation des centaines d’habitants et de touristes.

Du côté turc de la mer Égée, 208 feux ont été dénombrés depuis fin juillet, dont 12 étaient toujours en cours et 196 ont été maîtrisés, selon la présidence turque.

Du côté grec, le vice-ministre de la Protection civile, Nikos Hardalias a estimé que 56 des 99 feux dénombrés jeudi étaient toujours actifs vendredi.

Huit personnes sont mortes et des dizaines hospitalisées dans le sud de la Turquie. En Grèce, un habitant du nord d’Athènes a été tué par la chute d’un poteau électrique et 18 personnes ont été blessées, dont deux pompiers volontaires qui sont dans un état critique.

« Un moment très triste »

« C’est un moment très triste », a confié Konstantinos Konstantinidis, un habitant de Kourkouloi, l’un des 20 villages évacués de l’île grecque d’Eubée, à 200 km à l’est d’Athènes. Dans le sud du Péloponnèse, dans la ville touristique de Gytheio, 5 000 habitants et touristes étaient aussi priés de quitter leur logement et de se diriger vers une ville voisine, selon la chaîne de télévision publique ERT.

En Turquie, sur le port d’Oren, Hulusi Kinic a refusé jeudi de suivre les centaines de villageois évacués par la mer des abords de la centrale thermique de Milas, dans le sud-ouest du pays. « Où voulez-vous qu’on aille à notre âge ? » demande le retraité de 79 ans.

Le feu qui s’était approché dangereusement de la centrale thermique locale, dont l’enceinte abrite des milliers de tonnes de charbon, a été éteint, selon la municipalité de Mugla.

La course contre le feu se poursuivait vendredi, au 10e jour de crise, dans cinq provinces de Turquie, dont les régions touristiques d’Antalya et de Mugla où d’autres évacuations ont eu lieu, selon la chaîne NTV.

À Athènes, des SMS d’alerte prévenaient les voyageurs et les Grecs du « danger extrême d’incendies dans les prochains jours ». Les autorités interdisent « l’accès aux forêts et zones forestières » et conseillent d’« éviter tout déplacement » en raison de la pollution atmosphérique dans la capitale grecque.

L’observatoire d’Athènes a prévenu que la qualité de l’air y était « mauvaise ». Le visage couvert pour se protéger des particules nocives, quelques touristes ont bravé l’atmosphère étouffante pour grimper à l’Acropole avant sa fermeture à midi pour cause de canicule.

Source : AFP

Plusieurs régions de Grèce continuaient de flamber hier après une semaine de canicule qui a transformé le pays en « poudrière », alors que la Turquie affrontait une situation aussi critique.Athènes était envahie vendredi par une odeur âcre et les fumées opaques de l’incendie qui a repris la veille au pied du mont Parnès, après avoir brûlé plus de 1 200 hectares...

commentaires (1)

Il est tout à fait normal que la France aide la Grèce dans ces circonstances catastrophiques. D’abord parce que ce pays est un pays ami, et qu’il est Européen. En tant que citoyen Franco-Libanais j’appelle à la solidarité avec la Grèce en aidant les victimes, et les sans-abris qui ont perdu l’œuvre de leur vie en un clin d’œil. Quant à la pauvre Turquie isolée esseulée par la volonté de son président qui veut imposer sa volonté partout, en invectivant les dirigeants et en toisant tout ce qui s’opposent à sa politique du pire. Il n’a plus qu’a s’adresser aux frères musulmans dont il fait partie, pour avoir des avions Canadair, pompiers et toutes aides nécessaires pour le sortir de l’impasse dans laquelle il a mis son pays et son peuple. Un jour ou l’autre la roue tourne sans prévenir, et on paie l’arrogance et les erreurs tactique. A quelque chose malheur est bon, espérons qu’il perdra le soutien de son peuple et les prochaines élections qui s’annoncent catastrophiques pour lui. A cause de son économie et son refus d’avoir des Canadair en renforçant les moyens des pompiers.

Le Point du Jour.

13 h 21, le 08 août 2021

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Commentaires (1)

  • Il est tout à fait normal que la France aide la Grèce dans ces circonstances catastrophiques. D’abord parce que ce pays est un pays ami, et qu’il est Européen. En tant que citoyen Franco-Libanais j’appelle à la solidarité avec la Grèce en aidant les victimes, et les sans-abris qui ont perdu l’œuvre de leur vie en un clin d’œil. Quant à la pauvre Turquie isolée esseulée par la volonté de son président qui veut imposer sa volonté partout, en invectivant les dirigeants et en toisant tout ce qui s’opposent à sa politique du pire. Il n’a plus qu’a s’adresser aux frères musulmans dont il fait partie, pour avoir des avions Canadair, pompiers et toutes aides nécessaires pour le sortir de l’impasse dans laquelle il a mis son pays et son peuple. Un jour ou l’autre la roue tourne sans prévenir, et on paie l’arrogance et les erreurs tactique. A quelque chose malheur est bon, espérons qu’il perdra le soutien de son peuple et les prochaines élections qui s’annoncent catastrophiques pour lui. A cause de son économie et son refus d’avoir des Canadair en renforçant les moyens des pompiers.

    Le Point du Jour.

    13 h 21, le 08 août 2021

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