Quel mal ai-je fait aux hommes
Pour subir un tel destin ?
Quel mal ai-je fait aux hommes
Pour que mon peuple meure de leurs mains ?
Pourquoi ma terre doit-elle trembler
Sous leurs obus meurtriers ?
Pourquoi ma terre doit-elle saigner
Pour assouvir leurs appétits guerriers ?
Mes fils ont répandu la prospérité
Sur les chemins qu’ils ont sillonnés.
Du commerce j’étais le pionnier,
Les hommes ont vendu ma paix.
J’étais pays de tolérance,
Les hommes ont trafiqué la liberté !
Ils m’ont appelé « porte de l’Orient »
Et m’ont abandonné aux funestes courants.
Digne de Dieu qui l’a créé,
Mon cèdre a serti les prières,
Des temples hébraïques
Aux cathédrales ibériques.
Oh ! Dieu, qui m’a voulu en ce coin de la terre,
Éloigne de moi cette misère
Et ne me laisse pas succomber.
Signé, le Liban.
Nicole SCHOUÉRI ABOUHALKA
Colombie-Britannique
Canada
Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.
commentaires (0)
Commenter