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Dernières Infos - Crise gouverementale au Liban

"Le surplace, un crime à l'égard de la population", estiment les députés aounistes

Le logo du groupe parlementaire aouniste. Via l'ANI

Le groupe parlementaire aouniste, composé essentiellement du Courant patriotique libre de Gebran Bassil, a estimé mardi que le surplace dans le processus de formation du gouvernement équivalait à un "crime contre la population", le pays en grave crise étant sans cabinet depuis août dernier.

A l'issue de sa réunion hebdomadaire, le président du groupe Gebran Bassil a affirmé que "personne n'a le droit de rendre les Libanais prisonniers des négations qui empêchent la formation du gouvernement, après toutes les concessions et les facilités accordées". Les propos du chef du CPL constituent une critique implicite mais claire adressée au Premier ministre désigné Saad Hariri.

Pour les députés aounistes, "la poursuite du surplace équivaut à un crime contre la population". "Nous ne prendrons pas part à cela et nous ne garderons pas le silence là-dessus car nous ne pouvons accepter que cette situation se poursuive", a conclu la formation parlementaire.

Le Liban est sans gouvernement depuis la démission du cabinet de Hassane Diab dans la foulée de la double explosion meurtrière au port de Beyrouth, le 4 août 2020. Nommé en octobre dernier pour mettre en place une nouvelle équipe, le leader du Courant du Futur, Saad Hariri, ne parvient pas à accomplir cette mission du fait d'un bras de fer l'opposant au président de la République Michel Aoun et à son gendre Gebran Bassil. Ce retard à former un cabinet irrite la communauté internationale, qui s'impatiente de voir le Liban mettre sur les rails une série de réformes, condition sine qua non à toute aide internationale.

Le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, déjà sanctionné par les États-Unis, pourrait faire partie des personnalités libanaises ciblées par l'UE.

Dimanche, M. Bassil, qualifié par le camp Hariri de "président de l'ombre", a demandé l'aide du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, pour régler la crise gouvernementale, un appel resté pour l'heure sans réponse. Le groupe aouniste a exprimé mardi l'espoir que cet appel servira de base pour relancer le processus gouvernemental.

Le groupe parlementaire aouniste, composé essentiellement du Courant patriotique libre de Gebran Bassil, a estimé mardi que le surplace dans le processus de formation du gouvernement équivalait à un "crime contre la population", le pays en grave crise étant sans cabinet depuis août dernier.A l'issue de sa réunion hebdomadaire, le président du groupe Gebran Bassil a affirmé que "personne...