Nombreux sont les syndicats et les associations qui ont annoncé hier leur participation à l’appel lancé par la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) à une grève générale aujourd’hui en réaction à la crise socio-économique.
L’Association des banques du Liban a ainsi annoncé que tous les établissements du pays fermeraient leurs portes toute la journée. « Les administrations pourront continuer à travailler en fonction des besoins et selon des décisions prises par chaque banque », a ajouté l’ABL.
De son côté, le syndicat des employés et ouvriers de la Middle East Airlines a appelé tous ses membres à observer une heure d’arrêt de travail, de 12 à 13h, et à se réunir devant le siège de la compagnie afin de protester contre la situation du pays qui est « au bord de l’effondrement ».
Plusieurs institutions et administrations ont par ailleurs annoncé hier qu’elles se joindraient à ce mouvement de grève, notamment la Ligue des fonctionnaires qui observera deux jours de grève les jeudi 17 et vendredi 18 juin, le syndicat des importateurs de médicaments, la Fédération nationale des syndicats des ouvriers et employés au Liban (Fenasol), le comité des employés de l’hôpital universitaire Rafic Hariri, le syndicat des employés des hôpitaux publics du Liban-Nord, le syndicat des fonctionnaires de la Caisse nationale de Sécurité sociale, la Fédération des syndicats des assurances et des tiers payants publics, et le syndicat des distributeurs du carburant.
Enfin, des appels à une participation massive à la grève ont été lancés par les partis politiques, comme pour protester contre une situation dont ils sont en grande partie responsables. De telles invitations ont ainsi été lancées par le courant du Futur, le Courant patriotique libre et le PSP. De leur côté, sans appeler directement à la participation, le mouvement Amal, les Forces libanaises et le Hezbollah ont justifié l’appel à la grève.
L’Association des banques du Liban a ainsi annoncé que tous les établissements du pays fermeraient leurs portes toute la journée....
commentaires (2)
C'est vrai que se mettre en grève va régler les problèmes. D'ailleurs en 1945, lorsque l'Allemagne a perdu la guerre, avec toutes ses infrastructure, son industrie, ses centrales électrique, ses voies de communication, ses hopitaux détruits à 100%, ses forces vives en majorité tués ou prisonniers, les Allemands se sont mis en grève et tout a été réglé et l'Allemagne est redevenue la première puissance économique Européenne. Ah non? Ils n'ont pas fait grève? Ils ont retroussé leurs manches, déblayé les décombres, et tout reconstruit? Ah, c'est comme ça que ça marche? Ah bon...
Gros Gnon
11 h 20, le 17 juin 2021