Le matériel requis pour les dialyses est arrivé au Liban, affirme Araji

Le président de la commission parlementaire de la Santé, le député Assem Araji, a indiqué mardi que le matériel médical requis pour les dialyses est arrivé au Liban, alors qu'une pénurie en la matière faisait craindre le pire dans les prochains jours dans un Liban en crise. "L'équipement médical pour les dialyses est arrivé", s'est contenté d'affirmer M. Araji, à l’issue de la réunion de la commission, sans donner plus de précision à ce sujet.
Le syndicat des propriétaires d’hôpitaux privés avait prévenu la semaine dernière que les établissements hospitaliers pourraient se trouver dans l’incapacité d’administrer certains traitements, notamment des hémodialyses.

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« Ne plus pouvoir faire de dialyse, c’est le signe de la fin de la société »

En outre, le Dr Araji a rappelé que la commission a tenté avec le ministre de la Santé de résoudre le problème opposant les importateurs de médicaments à la Banque du Liban alors que le pays connaît depuis plusieurs semaines une pénurie aiguë de produits pharmaceutiques. Les importateurs bénéficient du système de subventions instauré depuis le début de la crise à hauteur de 85 % de leurs achats au taux de change officiel, soit 1 507 livres libanaises pour un dollar. Mais la Banque du Liban, dont les réserves ont atteint un seuil critique, ne règle pas les factures depuis plusieurs mois et a durci son mécanisme en place.

"Nous avons abouti à un accord incomplet qui prévoit que les sociétés importatrices de médicaments présentent au ministère de la Santé une liste de priorités, que celui-ci validera, afin que la Banque centrale assure son financement", a-t-il expliqué. Il a toutefois affirmé que la Banque du Liban "n’a toujours pas donné de réponse finale quant au degré de soutien qu'elle accordera au secteur sanitaire". Le député a aussi appelé les sociétés importatrices à revoir leurs prix "car leurs gains sont exorbitants". "L’effondrement du secteur de la santé signifie l’effondrement du pays. Si nous ne trouvons pas rapidement de solutions, nous ferons face à de sérieux problèmes", a prévenu M. Araji.