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Politique

Prix Samir Kassir : une édition qui insiste sur l’indépendance de la justice

Alors que les assassinats perpétrés contre des journalistes indépendants se poursuivent dans la région et au Liban, la dernière victime étant Lokman Slim tué le 4 février dernier au Liban-Sud, le prix Samir Kassir remis hier lors d’une cérémonie diffusée en différé sur la chaîne télévisée LBCI a mis l’accent sur l’indépendance de la justice pour « protéger les libertés ».

« Une justice forte et indépendante peut poursuivre les affaires d’intimidation, de harcèlement et de violence », a déclaré dans ce cadre l’ambassadeur de l’Union européenne au Liban, Ralph Tarraf. « La liberté de la presse est tout aussi essentielle. C’est la pierre angulaire de toute démocratie », a-t-il poursuivi

Les lauréats de cette seizième édition sont Yehya al-Yaqoubi, de Palestine, pour la catégorie « article d’opinion », et Sultan Jalabi, de Syrie, pour la catégorie « article d’investigation ». Pour la première fois depuis la création de ce prix, deux candidatures se sont partagé le prix pour la catégorie « reportage audiovisuel » : Hoda Zakaria et Mennatullah Hamdy d’Égypte et Hammadi Lassoued de Tunisie. Yehya al-Yaqoubi relate l’histoire d’un étudiant palestinien présentant un trouble du spectre autistique tué à un barrage israélien à Jérusalem. Les soldats responsables de sa mort ont été relâchés. De son côté, Sultan Jalabi se penche sur l’expérience de 100 familles de détenus dans les geôles du régime syrien, avec un réseau complexe de transactions financières au sein du système pénitentiaire, des services de sécurité et de la justice.

Commentaire

Le printemps de Beyrouth aura-t-il jamais lieu ?

Hoda Zakaria et Mennatullah Hamdy racontent l’histoire de Farida Ramadan, une institutrice égyptienne transgenre, et les difficultés auxquelles elle fait face au sein de sa famille, sur le marché du travail et dans la société égyptienne. Quant à Hammadi Lassoued, il a suivi Asrar Ben Jouira, une figure du mouvement féministe tunisien et militante des droits de l’homme, des droits de la femme et du droit à la justice, à l’égalité et à l’inclusion.

Dans chaque catégorie, le gagnant reçoit une récompense d’une valeur de 10 000 euros. Les deux autres finalistes reçoivent chacun 1 000 euros.

Par ailleurs, et pour la seconde année consécutive, un Prix des étudiants a été décerné. Vingt-trois étudiants algériens, libanais, tunisiens et yéménites ont pu lire les articles, visionner les reportages des finalistes et interagir avec eux virtuellement, avant de voter pour leur candidat préféré. Ce prix a été remporté par Yehya al-Yaqoubi.

Organisé par l’Union européenne, en association avec la Fondation Samir Kassir, ce prix rend hommage au journaliste et historien Samir Kassir, assassiné en juin 2005 à Beyrouth. Malek Mroué, vice-président de la fondation, a affirmé que les journalistes bénéficieront réellement de la protection qu’ils méritent le jour où les régimes de la région accepteront le pluralisme d’opinion et « où les personnes responsables des crimes contre les journalistes seront traduites en justice ». « Le fait que 70 % des finalistes soient des femmes est également une source d’espoir pour l’égalité des genres et pour le futur du journalisme dans la région », a-t-il ajouté.

Deux cent six journalistes d’Algérie, de Bahreïn, d’Égypte, d’Irak, de Jordanie, du Liban, de Libye, du Maroc, de Palestine, de Syrie, de Tunisie et du Yémen ont participé au concours.

Alors que les assassinats perpétrés contre des journalistes indépendants se poursuivent dans la région et au Liban, la dernière victime étant Lokman Slim tué le 4 février dernier au Liban-Sud, le prix Samir Kassir remis hier lors d’une cérémonie diffusée en différé sur la chaîne télévisée LBCI a mis l’accent sur l’indépendance de la justice pour « protéger les...

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Aucune idéologie ne tient la route dans un pays régit par des hommes sans foi ni loi qui, choisis et placés par les vendus qui connaissent leur faiblesse qui, à la vue des dollars qui tombent dans leurs poches et nourrissent leurs comptes oublient leurs serment et les tâches pour lesquelles ils sont censés accomplir dans un pays démocratique. Les mercenaires vendus ont trouvé l’astuce et ont usé de ce subterfuge pour dominer toutes les institutions de notre pays. Ils sont tombés tous dans leur piège et se retrouvent ainsi soumis à la volonté de ces mêmes vendus qui les a rendu riches en un temps record pour mieux les harceler si l’envie de se repentir et d’accomplir leur mission initiale qui est de sauver le pays leur viendrait à l’esprit. Ne cherchons pas midi à quatorze heures.

Sissi zayyat

13 h 20, le 02 juin 2021

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Commentaires (1)

  • Aucune idéologie ne tient la route dans un pays régit par des hommes sans foi ni loi qui, choisis et placés par les vendus qui connaissent leur faiblesse qui, à la vue des dollars qui tombent dans leurs poches et nourrissent leurs comptes oublient leurs serment et les tâches pour lesquelles ils sont censés accomplir dans un pays démocratique. Les mercenaires vendus ont trouvé l’astuce et ont usé de ce subterfuge pour dominer toutes les institutions de notre pays. Ils sont tombés tous dans leur piège et se retrouvent ainsi soumis à la volonté de ces mêmes vendus qui les a rendu riches en un temps record pour mieux les harceler si l’envie de se repentir et d’accomplir leur mission initiale qui est de sauver le pays leur viendrait à l’esprit. Ne cherchons pas midi à quatorze heures.

    Sissi zayyat

    13 h 20, le 02 juin 2021

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