Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

Je ne peux que penser...

Après le début de la pandémie du Covid-19 et suite à l’apocalypse du 4 août, c’est la première année qu’ils fêteront ce jour du 21 mars sans elle. Elle qui fut leur source unique d’affection, leur symbole ultime de sacrifice, leur abri éternel face à tous les dangers de ce monde.

En un clin d’œil, toute leur existence fut bafouée et même l’adieu leur a parfois été interdit.

En ce jour je ne peux que penser à toutes celles et ceux privés brutalement de la prononciation de ce mot héroïque « MAMAN » et ma seule maudite consolation pour eux est qu’ils auront aux cieux un ange gardien qui guidera leurs pas, illuminera leurs chemins, et priera Dieu pour la fin de cette pandémie, pour la punition de toutes les violences commises par les monstrueux conjoints ou pères et surtout pour la sanction des irresponsables criminels qui furent la cause de la destruction du cœur de notre pays et de leur arrachement atroce au monde de leurs bien-aimés.

En ce jour je ne peux que penser à toutes celles privées brutalement de l’ouïe de ce mot angélique « MAMAN », soit à cause d’une maladie qui a attaqué sans aucune pitié leurs enfants, soit à cause de ces irresponsables criminels aux mains ensanglantées en ce jour du 4 août, soit à cause d’une loi communautaire pourrie, archaïque et préhistorique qui prive une mère du fruit de ses entrailles ou même qui « permet » à une enfant innocente de devenir elle-même mère, soit à cause d’un système corrompu obligeant les jeunes à partir chercher ailleurs leur avenir.

Je ne peux que penser à toutes les familles qui ont perdu ce trésor aux ressources sans cesse renouvelables et abondantes, qui ne sentiront plus cette chaleur aux baumes irrésistibles même dans les coins les plus ensoleillés du monde.

Je ne peux que penser à toutes les personnes qui ont perdu une mère combattante travaillant dans un domaine médical qui œuvre jour et nuit pour guérir et apaiser les malades durant cette pandémie.

Je ne peux que penser parce que tout ce qui sera dit ou lu ne suffira pas pour décrire la douleur suffocante d’une telle perte, quel que soit notre âge.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Après le début de la pandémie du Covid-19 et suite à l’apocalypse du 4 août, c’est la première année qu’ils fêteront ce jour du 21 mars sans elle. Elle qui fut leur source unique d’affection, leur symbole ultime de sacrifice, leur abri éternel face à tous les dangers de ce monde.En un clin d’œil, toute leur existence fut bafouée et même l’adieu leur a parfois...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut