Rechercher
Rechercher

Culture - Cinéma

Georges Yazbeck, l’aventure au bout de la caméra

Il est producteur et photographe. Sa vie est une série de découvertes qu’il effectue en arpentant la terre, s’en faisant le témoin à travers ses émissions télévisées.

Georges Yazbeck, l’aventure au bout de la caméra

Georges Yazbeck : «  à chaque fois que je prends une photo, mon émerveillement grandit et moi avec. » Photo DR

C’est un peu un enfant de la balle car, depuis l’âge de 7 ans, il est familier de la caméra. Établi actuellement à New York, Georges Yazbeck ne cesse de faire des allers-retours au Liban pour tendre toujours la main à de nouveaux talents. « Nous avions été choisis ma sœur et moi dès notre jeune âge pour interpréter un rôle dans une série télévisée intitulée L’Arche de Noé et c’est étrange, je me suis senti très vite attiré vers la caméra. » En 2003, à l’âge de 19 ans, il quitte le pays pour New York pour poursuivre ses études en média et communication.

Producteur…

Après un stage réussi, il décroche très vite un travail. D’abord sur des shows télévisés musicaux, puis il se retrouve sur le terrain, caméra au poing, « J’aime beaucoup me rapprocher des gens afin qu’ils me racontent leurs histoires », dit-il. Georges Yazbeck est un enthousiaste de la vie, qu’il prend toujours du bon côté. D’ailleurs, à aucun moment durant la rencontre il n’évoque les échecs ou même les déceptions, sauf pour dire que toutes ces expériences sont le fuel de sa vie car ça l’aide à grandir plus et mieux. Photographe et producteur d’émissions, il se balade des États-Unis jusqu’au Liban suivant toujours son flair. Outre produire et filmer des émissions pour de nombreuses chaînes de télévision internationales, telles que Discovery Channel, Music Television, Travel Channel et al-Jazeera, il va créer au Liban en 2019 l’émission Beirut Behind the Scenes, une plateforme médiatique pour faire la lumière sur les talents libanais et promouvoir leur travail original au Liban et à l’étranger. « C’était une initiative personnelle que j’avais prise pour encourager les jeunes talents et les faire connaître s’ils sont dans l’ombre, et c’est ainsi que je fis la connaissance des créatrices de Zyara. » Des rencontres inoubliables qui s’ajoutent à son portfolio personnel et émotionnel. « Il m’importe peu, dit-il, de recevoir des prix et… j’en ai reçu au niveau international (entre autres prix de MTV pour True Life, ainsi que MTV Made et Her Big Idea qui ont tous deux reçu des Emmy Awards). Ce qui est essentiel pour moi, c’est de savoir que j’ai pu inspirer quelqu’un et que j’apprends chaque jour quelque chose de nouveau. Mes mentors, ce sont ceux que je rencontre dans la rue. »

Des paysages filmés par Georges Yazbeck. Photo DR

Photographe et enseignant

Par la suite, il mettra en mode pause son travail de vidéaste pour se tourner vers l’enseignement. Deux ateliers de travail qu’il met en œuvre à l’Académie libanaise des beaux-arts (ALBA) en 2019-2020. « J’étais un des premiers à enseigner le Vlogging à l’ALBA et je remercie l’Université pour m’avoir donné cette opportunité. Le Vlogging est un programme unique en son genre offert dans le système éducatif libanais. Je l’ai créé en raison de son caractère non conventionnel au sein de la plateforme académique traditionnelle. Plateforme de communication, il permet aux étudiants de créer du contenu selon leur propre désir et de canaliser leur création. L’étudiant peut utiliser n’importe quelle caméra ou juste un smartphone. Cette plateforme gratuite transforme l’étudiant d’utilisateur de média numérique en créateur. Il suffit de savoir communiquer pour produire des émissions, se promouvoir et promouvoir son pays. » C’est donc par le moyen du Vlogging, cette nouvelle forme de télévision web, que Georges Yazbeck offre les outils nécessaires aux jeunes créatifs.

Lire aussi

Éliane Raheb, la Fantômette du documentaire

Actuellement le producteur/photographe a 36 ans. Il se sent ouvert encore à toute expérience. Pour lui, sa vie a deux volets : d’un côté le volet commercial, mais de l’autre le volet sacré où Georges Yazbeck se dit rempli de joie et de gratitude chaque fois qu’il prend une photo, qu’il comprend l’autre et communique avec lui à travers ce medium. Après avoir présenté son travail photographique dans des centres culturels tels que le Beirut ART Fair, l’Institut culturel français, Rmeil Gallery, Beirut Centre of Photography et Art Lab, il est aujourd’hui directeur de la photographie pour le tout nouveau spectacle Aliens of Alaska, ainsi que Kindred Spirits tous deux actuellement en cours d’exécution sur la chaîne Découverte +.

« À chaque fois que je prends une photo, mon émerveillement grandit avec moi », confie-t-il.

C’est un peu un enfant de la balle car, depuis l’âge de 7 ans, il est familier de la caméra. Établi actuellement à New York, Georges Yazbeck ne cesse de faire des allers-retours au Liban pour tendre toujours la main à de nouveaux talents. « Nous avions été choisis ma sœur et moi dès notre jeune âge pour interpréter un rôle dans une série télévisée intitulée L’Arche de...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut