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Un policier tué dans des heurts dans le sud-ouest de l'Iran

Un policier tué dans des heurts dans le sud-ouest de l'Iran

Des manifestants iraniens se rassemblent autour d'un feu lors d'une manifestation contre la hausse des prix de l'essence dans la capitale Téhéran, le 16 novembre 2019. Photo d'archives AFP

Un policier a été tué dans des heurts avec des "éléments criminels" dans le sud-ouest de l'Iran, au Sistan-Balouchistan, a rapporté jeudi l'agence de presse officielle Irna, quelques jours après des violences meurtrières dans cette province.

Des médias d'Etat y avaient fait état mardi d'affrontements, dans la région de Saravan, ayant fait deux morts et plusieurs blessés. "A la suite (...) de rumeurs émanant de médias étrangers, des éléments criminels ont attaqué" un commissariat de Zahedan "avec des armes légères et des lance-grenades", a indiqué à Irna Abouzarmahdi Nakahei, le gouverneur de cette ville, capitale du Sistan-Balouchistan.

La police a riposté entraînant la fuite des assaillants, mais un officier est tombé en "martyr" dans les affrontements, a-t-il ajouté sans préciser quand ces événements avaient eu lieu. Des violences avaient déjà éclaté à partir de lundi dans cette province à un point de passage avec le Pakistan voisin.

Selon le vice-gouverneur du Sistan-Balouchistan Mohammad-Hadi Marashi, elles avaient débuté quand un groupe de "trafiquants de carburant" avaient voulu entrer sur le territoire iranien. "Mais apparemment, les forces pakistanaises (...) leur ont tiré dessus", tuant l'un d'eux et en blessant quatre autres, a indiqué mardi M. Marashi à Irna.

Toujours selon cette source, une partie du groupe a profité du chaos pour traverser la frontière et "attaqué le commissariat de Shamsar", une ville frontalière. La police a riposté aux tirs et les affrontements ont fait "plusieurs blessés", dont l'un est décédé à l'hôpital.

D'autres personnes ont attaqué et endommagé mardi le bureau du gouverneur de Saravan, une ville proche de Shamsar, avant de s'enfuir, a ajouté M. Marashi.

Le chef de la police du Sistan-Balouchistan, Ahmad Taheri, a indiqué jeudi à l'agence de presse Tasnim que des centaines de personnes étaient impliquées dans l'attaque de mardi, assurant que la police avait désormais la situation en main.

Les événements de mardi pour lesquels plusieurs morts ont faussement été rapportés, selon M. Nakahei, ont servi d'"excuse" à l'attaque de Zahedan. Province déshéritée majoritairement sunnite et baloutche, le Sistan-Balouchistan a été déstabilisé entre 2005 à 2010 par une rébellion menée par un groupe baloutche sunnite.

Les attentats ou les accrochages entre forces de l'ordre et groupes armés y restent fréquents. Téhéran impute ces violences à des groupes jihadistes ou séparatistes et accuse Islamabad de les soutenir. La population iranienne est chiite à 90%.

Un policier a été tué dans des heurts avec des "éléments criminels" dans le sud-ouest de l'Iran, au Sistan-Balouchistan, a rapporté jeudi l'agence de presse officielle Irna, quelques jours après des violences meurtrières dans cette province.Des médias d'Etat y avaient fait état mardi d'affrontements, dans la région de Saravan, ayant fait deux morts et plusieurs blessés. "A la suite...