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Politique - Liban

Les législatives partielles organisées "d'ici fin mars", annonce Fahmi

Dix sièges sont à pourvoir après une série de démissions en août et le décès de Michel Murr et Jean Obeid. 
Les législatives partielles organisées

Le Parlement libanais lors d'une séance plénière au palais de l'Unesco, le 15 janvier 2021. Photo Hassan Ibrahim / Parlement libanais

Les élections législatives partielles, qui doivent être organisées pour combler dix sièges vacants du Parlement, auront lieu "d'ici fin mars", a assuré le ministre sortant de l'Intérieur, Mohammad Fahmi, au président de la Chambre, Nabih Berry, lors d'un appel téléphonique. Durant cet entretien, M. Berry avait appelé le ministre sortant à organiser ces élections "conformément à l'article 41 de la Constitution", qui stipule "qu'en cas de vacance d’un siège à la Chambre, il sera pourvu à la vacance dans un délai de deux mois". Le ministre Fahmi lui a en retour assuré que ce scrutin serait organisé "d'ici la fin du mois de mars", soit dans un peu moins de six semaines. 

Sur les 128 députés que compte le Parlement libanais, huit avaient démissionné pour se désolidariser du pouvoir après la double explosion du port de Beyrouth, en août 2020, et deux sont décédés ces dernières semaines. Le 24 août dernier, Mohammad Fahmi avait  convoqué les collèges électoraux en vue de l’organisation des partielles suite aux démissions. Mais mi-septembre, le président de la République, Michel Aoun, et le Premier ministre sortant, Hassane Diab, s'étaient toutefois mis d'accord sur un report des législatives partielles jusqu'à "après le 1er janvier 2021", alors que le pays traverse une grave crise économique et financière et est frappé de plein fouet par la pandémie de coronavirus. 

Le 14 août 2020, le Parlement avait approuvé les démissions de huit élus de la Chambre, à savoir les trois députés Kataëb, Samy Gemayel (Mont-Liban II), Nadim Gemayel (Beyrouth I) et Elias Hankache (Mont-Liban II), deux députés joumblattistes Marwan Hamadé (Mont-Liban IV) et Henri Hélou (Mont-Liban IV), ainsi que Michel Moawad (ex-bloc CPL, Liban-Nord III), Neemat Frem (indépendant, Mont-Liban I) et Paula Yaacoubian (société civile, Beyrouth I). Ces parlementaires font porter au pouvoir la responsabilité de la tragédie du 4 août qui a fait plus de 200 morts, des milliers de blessés et dévasté plusieurs quartiers de la capitale. Par ailleurs, les députés Michel Murr (Mont-Liban II) et Jean Obeid (Liban-Nord III) sont décédés respectivement les 31 janvier et 8 février, après avoir contracté le coronavirus.  

Les prochaines élections législatives sont prévues en 2022, mais le mouvement de contestation et plusieurs formations politiques de l'opposition au pouvoir réclament des élections législatives générales anticipées.

Les élections législatives partielles, qui doivent être organisées pour combler dix sièges vacants du Parlement, auront lieu "d'ici fin mars", a assuré le ministre sortant de l'Intérieur, Mohammad Fahmi, au président de la Chambre, Nabih Berry, lors d'un appel téléphonique. Durant cet entretien, M. Berry avait appelé le ministre sortant à organiser ces élections "conformément à...

commentaires (2)

Encore une piqûre de morphine pour anesthésier le peuple. Venant des plus grands alliés des vendus cette proposition n’augure rien de bon. Ils nous ont habitués à nous méfier de tout ce qui vient de la part l’autorité qui, à chaque fois s’est avéré néfaste et contre productif. Ils doivent manigancer pour que cette date ne voit jamais le jour comme tout ce qu’ils entreprennent feignant la bonne foi et le patriotisme.

Sissi zayyat

12 h 25, le 19 février 2021

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Commentaires (2)

  • Encore une piqûre de morphine pour anesthésier le peuple. Venant des plus grands alliés des vendus cette proposition n’augure rien de bon. Ils nous ont habitués à nous méfier de tout ce qui vient de la part l’autorité qui, à chaque fois s’est avéré néfaste et contre productif. Ils doivent manigancer pour que cette date ne voit jamais le jour comme tout ce qu’ils entreprennent feignant la bonne foi et le patriotisme.

    Sissi zayyat

    12 h 25, le 19 février 2021

  • Seuls de nouveaux visages et de nouveaux elus de tendances technocrates et apolitiques pourraient confirmer et affirmer le desir profond de changement souhaité par la majorite des libanais et clame durant les manifestations populaires. Voyons voir si la triste farce politique que nous vivons depuis trois décennies va changer ou si l’abime profond dans laquelle nous nous débattons va encore nous engloutir davantage !

    Cadige William

    11 h 50, le 19 février 2021

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