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Politique

« Nous n’acceptons pas que les armes (...) servent à des projets autres que la protection du Liban »

À l’heure où les rapports aounistes avec le Hezbollah ne sont pas au beau fixe, le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil a critiqué les projets régionaux défendus par le parti chiite et son sponsor iranien. « Nous n’acceptons pas que notre terre serve de champ de bataille aux autres, ni que les armes de la résistance servent un autre projet que celui de la protection du Liban », a-t-lancé lors d’une conférence de presse tenue hier. Il réagissait aux propos attribués au chef de la force aérienne au sein des pasdaran, Ali Hadji-Zadeh. Ce dernier avait déclaré, le 3 janvier, que le Liban et Gaza représentaient « les lignes de front de la lutte de l’Iran contre Israël ».

Évoquant la tragédie du 4 août dernier au port de Beyrouth, M. Bassil a estimé le juge Fadi Sawan, en charge du dossier, ne devrait pas limiter son enquête « à l’aspect administratif » et ne pas se limiter à établir un « rapport qui permettrait de débloquer les fonds par les sociétés d’assurances ». « L’histoire ne doit pas s’arrêter à des accusations de négligence lancées contre un Premier ministre (Hassane Diab) et d’anciens ministres (Ghazi Zeaïter, Ali Hassan Khalil et Youssef Fenianos). Même si cela s’avère vrai, ce ne sont pas eux qui ont fait venir en contrebande les produits qui ont explosé, ni eux qui les ont fait exploser », a-t-il déclaré. « Nous voulons savoir qui a détruit la capitale du Liban », a-t-il insisté.

En ce qui concerne l’audit juricomptable de la Banque du Liban, le chef du CPL a affirmé que cette procédure pourrait « dévoiler de nombreuses affaires et beaucoup de noms » de personnes ayant trempé dans la corruption, ce qui a poussé certains responsables, qu’il n’a pas nommés, « à le torpiller, même si cela devait signifier que le programme du Fonds monétaire international doit imploser également ». « Tantôt il s’agit du nom de l’entreprise, tantôt de son identité, ils ont aussi invoqué le secret bancaire et la nécessité d’adopter une loi à ce sujet », a-t-il poursuivi, ajoutant : « Chaque fois, ils trouvent une raison de retarder l’audit parce qu’ils ne veulent pas que soient audités les comptes des institutions et des fonds. » Et d’affirmer que cette procédure « ne permettra pas de trouver une seule piastre corrompue ».

Pour ce qui est de la pandémie de coronavirus, le chef du CPL a plaidé pour que la campagne de vaccination comprenne les vaccins « venant aussi bien de l’Ouest que de l’Est », avec notamment « les vaccins russe (Spoutnik V) et chinois, aux côtés des vaccins américain, anglais et autres », afin que les Libanais « soient libres de choisir » et que le pays puisse sortir rapidement de la crise sanitaire « qui a porté un coup à notre économie qui était déjà vacillante ».

À l’heure où les rapports aounistes avec le Hezbollah ne sont pas au beau fixe, le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil a critiqué les projets régionaux défendus par le parti chiite et son sponsor iranien. « Nous n’acceptons pas que notre terre serve de champ de bataille aux autres, ni que les armes de la résistance servent un autre projet que celui de la protection du...

commentaires (3)

Ha ha ha , c'st maintenant qu ils se sont rendus comptes que les Ayattollah sont au Lliban pour combattre qui " Israel "?,

Eleni Caridopoulou

16 h 41, le 11 janvier 2021

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Commentaires (3)

  • Ha ha ha , c'st maintenant qu ils se sont rendus comptes que les Ayattollah sont au Lliban pour combattre qui " Israel "?,

    Eleni Caridopoulou

    16 h 41, le 11 janvier 2021

  • Nous n’acceptons pas patati et patata... Il n’y a qu’un seul moyen pour mettre fin à ces milices illégales. Rompre tout accord avec elles et se concentrer sur le sauvetage du pays. On ne peut pas être contre les fossoyeurs et en faire partie. C’est du non sens.

    Sissi zayyat

    12 h 57, le 11 janvier 2021

  • " Nous n’acceptons pas que notre terre serve de champ de bataille aux autres, ni que les armes de la résistance servent un autre projet que celui de la protection du Liban". Tiens tiens! On aurait aimé entendre ces propos en 2006 et en 2008. On sent approcher l'élection présidentielle!

    Yves Prevost

    07 h 24, le 11 janvier 2021

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