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Économie - Fusion

Feu vert au mariage de Peugeot et Fiat dans un marché en pleine révolution

Les actionnaires de PSA et Fiat Chrysler (FCA) ont plébiscité hier leur union franco-italo-américaine conçue pour donner naissance au quatrième groupe automobile mondial en termes de véhicules vendus, et au troisième en chiffre d’affaires derrière le japonais Toyota et l’allemand Volkswagen.

« Cette fusion était une question de survie, et ça vaut pour Fiat comme pour PSA », selon Giuliano Noci, professeur de stratégie à l’école de commerce de Polytechnique à Milan. Les deux groupes sont confrontés à « d’énormes défis technologiques et stratégiques » (véhicules électriques, numérisation, conduite autonome) et aux effets dévastateurs de la pandémie de Covid-19.

Le vote des actionnaires hier scelle une union envisagée depuis 2018, annoncée fin 2019, et dont la préparation a été ralentie par la crise sanitaire. Fin décembre, la Commission européenne a donné son feu vert au mariage des deux groupes automobiles, sous condition qu’ils respectent les engagements pris pour préserver la concurrence dans les petits utilitaires.

Ils avaient auparavant amendé leur contrat pour que leur union reste un mariage entre égaux, alors que la pandémie a affecté leurs comptes respectifs. FCA a ainsi accepté d’abaisser le montant d’un dividende exceptionnel versé à ses actionnaires. De son côté, PSA a décidé de céder 7 % de l’équipementier français Faurecia avant de distribuer le reste aux actionnaires de Stellantis.


Les actionnaires de PSA et Fiat Chrysler (FCA) ont plébiscité hier leur union franco-italo-américaine conçue pour donner naissance au quatrième groupe automobile mondial en termes de véhicules vendus, et au troisième en chiffre d’affaires derrière le japonais Toyota et l’allemand Volkswagen.« Cette fusion était une question de survie, et ça vaut pour Fiat comme pour...

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